JULIE ZENATTI

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Après 5 années d’absence dans les bacs, l’album « Blanc » marque le retour de Julie Zenatti. Un retour aux sources pour la chanteuse qui présente cet opus comme un premier album. Cette longue attente lui a permis de prendre le temps pour écrire et s’entourer afin de défendre ses chansons sur scène en toute simplicité.

 

Comment situer cet album dans votre carrière ? Marque t-il un moment important de votre vie ?

Il est un petit peu particulier, ça fait 5 ans que je n’avais pas sorti d’album donc j’ai l’impression que c’est comme un premier album. C’est un album que j’ai mené différemment, j’ai fait des chansons sans me dire que j’allais préparer un album, pour le plaisir de faire des chansons jusqu’au moment ou je me suis rendu compte que ça racontait une histoire, un parcours. Je l’ai présenté à Capitole ma nouvelle maison de disque et on a signé l’album ensemble. C’est un peu différent de ce que j’ai fait avant, j’ai enchainé les albums, j’étais chez Sony depuis presque 12 ans. Cet album a un gout de première fois.

Vous avez sorti comme premier single le titre « D’ou Je viens », pouvez vous nous raconter d’ou vous venez ?

On a beaucoup pensé que j’étais québécoise parce que « Notre dame de Paris », Luc Plamondon surtout donc je ne suis pas québécoise je ne parle pas de grands espaces verts. Puis on a pensé que j’étais Corse avec mon nom de famille, non plus. Comme disait ma grand-mère, chez nous on parle fort, on fait beaucoup de gestes avec les mains. Mes deux parents sont d’Algérie, d’ou ce clip en bord de mer là ou ma mère est arrivée quand elle est partie d’Algérie. C’était important que ce soit la première chanson pour me représenter au public parce que j’avais envie de parler de mes origines, de ma famille et de ce qui fait aussi ce qu’on est.

Quelles ont été vos influences musicales pour cet album ?

C’est des influences pop, j’ai toujours aimé ça après c’est pas forcément ce que je faisais musicalement. J’étais toujours battue avec les rythmiques, j’avais l’impression que ça n’allait pas à ma voix. La pop anglaise, j’adore Eliot Smith, Birdy, sans aucune comparaison, mais ça a été des influences dans la manière de concevoir l’album musicalement. Tout est joué, il y a très peu de programmation voir pas du tout. Je le voulais assez large, aérien avec beaucoup d’espace entre les mélodies, les arrangements, ça marche aussi bien finalement piano voix, guitare voix qu’avec tout le reste, je dirais que c’était un album pop.

 

Comment choisissez-vous les personnes avec qui vous voulez collaborer ?

J’écoute beaucoup de musique, je regarde des crédits, par exemple Guillaume Soulan avec qui j’ai pas mal bossé sur l’album. J’avais entendu son travail dans l’Album d’Amandine Bourgeois, du coup je l’ai contacté sur Facebook pour le rencontrer puisqu’il habite à Toulouse. Donc on s’est rencontré, on a commencé à bosser ensemble. J’essaye de les contacter, des fois ça marche et d’autres fois non. Après les auteurs ou les compositeurs me présentent aussi des gens avec lesquels ils travaillent comme par exemple François Welgryn qui a écrit « Presque » et « la Force Des Liens » qui m’a présenté Marc Demay qui est un compositeur avec lequel il travail. C’est un petit peu la chaine, quand on s’entend bien, on se propose nos bons plans quoi.

Quels sont vos projets pour la suite ?

L’album sort le 30 mars, je commence la tournée le 13 mars à l’Alhambra et je passe au festival « Voix de Femmes » le 21 mars et après la sortie de l’album, les concerts, je vais défendre cet album sur scène, c’est ça pour moi le plus important.

 

Alexandre Bon

 

Le 21/03 Festival Voix de Femmes – Saint Martin de Crau (13)

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