N.O. SONIC

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En 2012 après avoir roulé leur bosse dans la musique chacun de leur côté, Jean-Yves, Nono, John et Seb, quatre amis d’enfance décident de se réunir autour d’un projet : N.O Sonic (NO pour «Normalement Ouvert» et «Sonic» en référence à la vitesse du son). A la croisée du rock, de la chanson française et de l’électro, ils développent une musique innovante qui a déjà séduit plusieurs pontes parisiens. Nono, l’un des deux guitaristes vivant en Irlande, c’est en effectif réduit que nous les rencontrons.

Comment fait-on pour composer des morceaux quand un membre du groupe est à plus de 2000km ?

Seb : ça part toujours de Jean-Yves qui écrit un texte et qui compose une démo assez simple avec son Ipad, juste basse/batterie, il envoie ça à Nono en Irlande qui rajoute les guitares et il re-balance à John qui me fait écouter après. On travaille comme ça, à distance mais en lien permanent.

John : Il y a plus de boulot en pré-production mais quand on arrive en répète les morceaux sont déjà tous calés. On a appris à bosser moderne. On bosse tous avec un Ipad désormais et on joue casqués en répète.

 

Comment définissez-vous votre style ?

Jean-Yves : On a du mal à se définir par rapport aux autres groupes existants. Je chante en français, dans le groupe y a de l’electro, du rock, de la pop française, irlandaise. Nous on aime bien l’appellation electro-hybride, d’abord parce que c’est un terme qui n’existe pas et aussi parce qu’on a pas du tout les mêmes influences personnelles. C’est ce mélange je pense, qui a fait qu’on a réussi a réunir par mal de monde autour du groupe.

Quelles sont ces influences ?

Seb : Moi j’étais plutôt dans le métal au début, Rage Against The Machine ce genre de choses mais j’en ai vite fait le tour. J’ai envie d’exploiter de nouvelles choses maintenant, des tonalités plus électroniques notamment.

Jean-Yves : Je suis ouvert à tout, je peux écouter n’importe quoi. Musicalement ce que je préfère c’est Noir Désir et Miossec pour l’écriture. C’est l’auteur qui me fait le plus d’effet.

John: En règle générale je suis plutôt branché musiques électroniques. J’ai adoré le dernier album des Daft Punk «RAM», j’aime beaucoup Metronomy aussi.

 

Comment vous êtes- vous fait repérer ?

J-Y : L’année dernière on s’est retrouvé tous les quatre à Paris pour faire 3 dates dont une au Gibus et une à la Féline. A la fin du concert à la Féline, il y a un mec qui a accroché et qui est venu nous voir. C’est devenu notre manager, il nous présenté David Bardot un ingénieur son avec qui on a bossé en studio les 7 titres de l’EP.

Je me rappelle d’une journée de dingue à Paris ou on a signé les contrats. Ça a commencé au Champs-Elysées et ça a fini au Cours St-Pierre avec des pointures du milieu et des disques d’or de groupes comme Franz Ferdinand accrochés au mur.

Le chant en français, une évidence ?

J-Y : Oui. Personnellement je n’ai jamais aimé entendre des français chanter en anglais. Faut sûrement faire plus attention à ce qu’on écrit quand on chante en français mais je manie plutôt bien la langue française. J’ai toujours écrit, c’est naturel pour moi mais c’est parfois douloureux de faire ressortir certaines choses enfouies. J’écris sur la vraie vie, les rapports humains. Je ne suis pas quelqu’un de noir ni de triste mais dans l’écriture je me retiens pour ne pas être trop sombre.

 

C’est quoi la suite ?

Seb : Il y a des dates qui circulent pour le printemps mais rien de sûr encore. Nous voudrions vraiment faire des grosses dates style Francofolies.

J-Y : On attend. J’ai eu le manager au téléphone tout à l’heure, il est en train de contacter les tourneurs. Nous on est prêt.

 

Jules Dubernard
www.facebook.com/Nosonic

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