[dropcap]C[/dropcap]ette année encore, Club Riviera propose aux festivaliers adeptes de l’électro une programmation de qualité. Dans un cadre idyllique, le Thêatre de La Mer de Golfe-Juan, Hubert Lafon, le programmateur du festival nous délivre quelques détails avant le jour-J.
Vu le du programme, vous faites venir de grosses pointures électro ?
Club Riviera c’est donc un festival pur électro. Le 12 juillet il y aura Paul Kalkbrenner, The Hacker et Joris Delacroix qui est une nouvelle recrue française. Le 26 juillet sera beaucoup plus pointu avec Fritz Kalkbrenner, le frère de Paul, Gesaffestein, Richie Hawtin, Brodinski et aussi d’autres locaux.
Quand on voit Paul Kalkbrenner en tête d’affiche, on se dit que ça ne doit pas être facile de l’avoir, surtout après l’immense succès qu’il a connu à la sortie du film « Berlin Calling « et de l’album qui l’accompagne ?
Pas vraiment, nous avons déjà fait beaucoup de dates ensemble. Il y a 10 ans, j’avais été le premier à le faire venir ici, au Minimal. Il était déjà venu au Rock You à la Pinède l’année dernière et nous avions eu également quelques dates à Montpellier.
La première édition du festival a été lancée l’année dernière, était-ce un choix de l’étendre sur plusieurs dates et lieux différents cette année ?
L’année dernière, il s’était déroulé un soir au Théâtre de Verdure, fin juin. En effet, cette année le Club Riviera s’étend sur plusieurs dates. Les 12 et 26 juillet, le festival prendra place au Théâtre de La Mer à Golfe Juan. L’année dernière pour Rock You, nous avions déjà des grands noms de l’électro comme Skrillex, Gesaffestein, Brodinski, Birdy Nam Nam.
Au sein de quel genre de structure travaillez vous ?
J’ai ma propre société et je travaille avec deux associés. La force c’est l’associatif, c’est eux qui boostent les événements, sans eux nous n’aurions pas de dates.
Avez vous déjà travaillé à l’étranger ?
Non, je suis toujours resté dans la région. Je préfère rester chez moi ! J’ai organisé quelques festivals notamment à La grande-Motte et à Montpellier il y a quelques temps mais je ne me suis pas exporté au-delà !
Avec tous les festivals qui se déroulent dans la région dans la même période, n’est-ce pas difficile de sortir son épingle du jeu ? Se démarquer et réunir un maximum de personnes ? Vous pouvez vous retrouver dans un climat de concurrence…
Nous essayons de nous démarquer grâce à notre programmation, c’est vrai que nous avons pas mal de têtes d’affiches. Quand on compare avec les autres festivals. Après je ne m’en occupe pas trop, je fais ce que j’ai à faire ! Cela fait 25 ans que je suis dans la musique électro. Vingt ans auparavant, j’ai organisé ma première rave.
Avez vous envie de faire autre chose qu’organiser des festivals ?
Avec l’annulation du Rock You cette année, j’étais un peu déprimé d’autant plus que nous n’avions vraiment rien à se reprocher. J’ai pensé arrêter, mais après c’est complètement addictif ! Même après le parcours du combattant, le public, la foule et l’énergie qu’elle dégage, c’est l’unique récompense. Ce n’est pas l’argent que tu vas générer parce que ça c’est juste matériel, c’est la trace de ce que tu vis, le partage avec le public.