XPROPAGANDA

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Après 3 tubes internationaux dans les années 80, « Dr. Mabuse », « Duel » et « P: Machinery » sur le prestigieux label ZTT, le groupe Propaganda erre depuis 1990 entre changements de line-up, rumeurs de nouveaux albums et apparitions sporadiques. Depuis 2018, les deux chanteuses du groupe, Claudia Brücken et Susanne Freytag, reprennent les rênes accompagnées de celui qui avait produit leur premier album « A Secret Wish », le légendaire Stephen Lipson, pour revenir sous le nom de xPropaganda et un tout nouvel album, « The Heart Is Strange ». Elles nous disent tout sur ce long parcours depuis leur rencontre il y a exactement 40 ans.

Susanne, Comment as-tu rencontré Michael Mertens, Andreas Thein et Ralf Dörper en 1982 ?

Susanne Freytag: Andreas et Ralf travaillaient sur des idées pour Propaganda et m’ont demandé de passer au studio. Nous nous connaissions tous de Düsseldorf et nous avons commencé à faire des démos. C’est une toute petite ville avec beaucoup d’artistes et de musiciens, donc, tu sais, en sortant à 18-20 ans, on se connait tous. C’est à ce moment-là que je pense que Ralf nous a vues jouer à Düsseldorf. Claudia et moi étions dans un groupe de filles à l’époque [Topolinos – ndlr.] et il m’a demandé de rejoindre le projet, puis, plus tard, j’ai demandé à Claudia de nous rejoindre.

Vous souvenez-vous de qui a décidé du nom Propaganda et pour quelle raison le groupe a été nommé ainsi ?

SF: Andreas et Ralf ont trouvé le nom avant mon arrivée. Ça semblait être celui qui nous correspondait le mieux.

Claudia Brücken: C’était puissant mais taquin et avait du sens dans toutes les langues.

En 1983, « Dr. Mabuse » a été un tube en Allemagne et en Angleterre. Pourquoi Andreas Thein a-t-il quitté le groupe après ça ?

SF: C’était un génie, mais très agité, et la routine d’être dans un groupe pop ne lui convenait pas. Il avait trop de projets, vraiment !

En 1985 sort le premier album de Propaganda « A Secret Wish » [« Un Désir Secret »], qu’y a-t-il derrière ce nom ?

CB: C’était un titre séduisant. Il t’attirait… On pouvait en jouer. Tout le monde a un désir secret. Nous avons donc pensé que ce serait un bon titre d’album.

SF: Tout le monde pouvait se demander: « Mais quel est donc ce « désir secret » de Propaganda ? »

CB: Ça faisait mystérieux.

La vidéo « P:Machinery » réalisée par le réalisateur Polonais oscarisé Zbigniew Rybczyński était vraiment unique en son genre. Avez-vous des anecdotes dont vous vous souvenez de ce tournage ?

SF: Nous l’avons tourné dans un studio près de la rivière Hudson à New York. Nous aimions déjà ce qu’il avait fait et savions qu’il apporterait une contribution fantastique à « P: Machinery » en lui donnant un côté surréaliste et légèrement sinistre.

CB: Il avait un immense loft au sud de Manhattan dans lequel il travaillait, ça faisait très glamour.

« Sorry For Laughing » de Josef K est la seule reprise de l’album. Qui a choisi cette chanson et pourquoi ?

CB: C’était une suggestion de Paul Morley de ZTT. Nous avons aimé l’idée de faire des liens inattendus entre les genres et les styles, et aussi de faire une version électronique moderne d’une chanson d’un groupe de rock moderne.

Quelles sont vos chansons préférées de l’album ?

CB: Je ne peux pas vraiment en isoler une seule, ça dépend de mon humeur. Mais quand on répète, je trouve quelque chose de vraiment agréable en chacune d’entre elles. Tu sais, elles sont spéciales pour moi. J’ai donc du mal à me limiter à une seule: « The Murder Of Love », « Dream Within A Dream », « The Chase », j’adore « Strength To Dream » pour sa dramaturgie… et Susanne aime beaucoup « Jewel ».

SF: « Jewel » était vraiment agréable à faire ensemble en concert, et aussi « Dream Within A Dream » parce que je dois vraiment me concentrer et que c’est tellement agréable d’avoir le retour du public. C’est ce que j’aime. Il y a parfois une ambiance particulière.

Quels sont vos meilleurs souvenirs de cette période dans l’ensemble ?

SF: Les gens avec qui nous avons travaillé, comme David Sylvian, Anton Corbijn, Trevor Horn, Stephen Lipson. Nous étions étudiantes en art avant cela et c’était un environnement très créatif dans lequel évoluer qui nous convenait.

CB: Être dans les studios ZTT / Sarm West, où la grande musique des années 1980 se faisait comme dans les années 1970. Nous étions dans le studio où Bob Marley, les Rolling Stones, John Martyn et Led Zeppelin avaient enregistré, et maintenant c’était nous, Frankie Goes to Hollywood, George Michael et les Pet Shop Boys. On pouvait sentir qu’il y avait quelque chose de spécial dans l’air.

Ensuite, Propaganda a quitté le label ZTT. Claudia, tu es la seule à être restée pour pouvoir créer ton projet Act avec Thomas Leer en 1987…

CB: Oui, c’est une toute autre chose, tu sais, parce que ce n’était pas par choix. J’aurais vraiment aimé rester dans Propaganda mais je ne voulais pas non plus quitter le label parce que j’adorais vraiment travailler avec les gens de ZTT à l’époque. Tu vois, je savais instinctivement que ce serait quelque chose de très, très différent si nous allions dans une autre maison de disques, la façon dont la musique était alors produite à ZTT et la façon dont les artistes interagissaient. C’était quelque chose de très intéressant dans le fait que le label et le studio étaient au même endroit, donc il y avait une énergie très spéciale et c’est quelque chose que je ne voulais pas laisser derrière moi. Act s’est formé en conséquence parce que je n’étais plus dans Propaganda à l’époque.

Puis, en 1990, Michael a voulu continuer Propaganda sur Virgin Records mais ni vous ni Ralf Dörper ne faites plus partie de l’aventure à ce moment-là [Le groupe comprenait alors Michael Martens et Betsi Miller ainsi que les ex-Simple Minds Derek Forbes et Brian McGee]. Que s’est-il passé alors ?

SF: Je n’étais que sur une seule chanson, je crois [En fait, deux: « Vicious Circle » et « Ministry Of Fear » – ndlr.]. Lorsque nous avons décidé de quitter ZTT, c’était pour de nombreuses raisons différentes. Nous étions frustrés par notre contrat, et, tu sais, tous les trucs habituels, tout le monde voulait des choses différentes. Et puis, pendant assez longtemps, il y a eu une longue pause parce que nous étions sous injonction quand le procès [contre ZTT – ndlr.] a eu lieu. Puis je pense que tout le projet s’est transformé en quelque chose de différent avec une nouvelle chanteuse [Betsi Miller – ndlr]. Et ce n’était pas tant elle, je pense que c’était plutôt la dynamique au sein du groupe. J’ai décidé que je ne voulais pas en faire partie.

Envisageriez-vous de reprendre des chansons de cette période en live ?

SF: Non, parce que ce ne sont pas nos chansons, nous avons très peu de liens avec ça. Je veux dire, pas qu’elles soient bonnes ou mauvaises, mais il ne nous appartient pas de les jouer, je pense.

Avançons jusqu’en 1998: vous êtes retournées avec Michael et avez essayé de faire de nouvelles chansons dont certaines se sont retrouvées dans Onetwo [le projet de Claudia Brücken avec Paul Humphreys d’Orchestral Manoeuvres In The Dark]…

CB: Non non non. Elles ont été écrites avant et je les ai apportées dans le pool d’idées. Et puis, à un moment donné, ça n’a plus marché. Je les ai sorties du pool et les ai importées et retravaillées [pour inclusion sur l’album « Instead » de Onetwo – ndlr.].

Ah, je vois. Mais cet album de Propaganda reste inédit alors…

CB: Ce n’était pas un album, juste des démos. Il a fuité. Je ne sais pas qui l’a fait mais ce n’était pas destiné au public à ce moment-là. Il se peut qu’il soit considéré et jugé comme un album complet mais c’est injuste pour les chansons car il s’agissait de démos qui n’étaient en fait qu’à usage interne. 

Comptez-vous les réutiliser sous une forme ou une autre ?

SF: Peut-être… mais ce n’est pas vraiment au programme.

CB: En plus, il faudrait également le consentement de toutes les autres personnes impliquées. À ce stade, nous ne saurions pas trop comment… Susanne et moi sommes vraiment tournées vers l’avenir et non vers le passé, tu sais, il est donc important de se concentrer sur le présent et sur ce que l’avenir nous réserve. 

En 2002, il y avait une compilation de versions rares et de faces B de Propaganda qui est sortie sur ZTT nommée « Outside World ». Êtes-vous consultées sur les choses que ZTT a sorties depuis [À savoir, la compilation « Noise And Girls Come Out To Play » de 2012 et l’exclusivité Record Store Day 2018 « The Eight Testaments Of Propaganda »] ?

CB: Nous avons toujours été contactées, je veux dire, c’est normal, par courtoisie. Évidemment, s’il y a quelque chose dans les coffres qui n’a pas encore été utilisé, c’est bien qu’ils viennent nous voir…

SF: Te voir toi ! Ils viennent voir Claudia. Moi, j’étais en Allemagne à l’époque ou alors j’allais et venais avec l’Angleterre et je ne pense pas qu’ils m’aient contactée ou nous aient contactés. Je veux dire, je ne peux parler que pour moi mais ils ne m’ont pas contactée.

En 2005, vous avez sorti un EP inattendu: « Valley Of The Machine Gods ». Que pouvez-vous en dire ?

SF: Eh bien, c’était un disque entre Michael Mertens et moi et nous voulions juste faire quelque chose, nous voulions assembler un truc, et c’était une sorte de « OK, allons-y ! », tu sais. C’était en Allemagne – et nous l’avons sorti. Je ne peux pas en dire grand-chose, vraiment. C’est un maxi single, pas vraiment un album album.

En 2014, il y a eu une tentative de relancer Propaganda avec ses membres d’origine mais cela a apparemment échoué. Qu’est-il arrivé ?

SF: Il y a plein de raisons…

Divergences artistiques ?

SF: Pas tellement… Je veux dire, ça n’a pas aidé qu’une partie du groupe soit en Allemagne et nous en Angleterre, par exemple. Je pense que cela a causé des frictions, tu sais, la communication n’était pas aussi bonne qu’elle aurait pu l’être. Et je pense qu’il y a eu pas mal de malentendus. Non, je pense que chacun avait juste…

CB: …Des attentes différentes ?…

SF: Ouais, des attentes différentes et des dynamiques différentes, et ça n’a pas marché. Malheureusement. Ça aurait été sympa. On aurait aimé que ça marche, mais…

Est-ce la raison pour laquelle vous vous êtes réunies pour former ce qui s’appelait initialement DU:EL et que vous avez ensuite changé en xPropaganda ?

SF: Oui.

CB: En fait, on nous l’a demandé à plusieurs reprises, car moi, en tant que membre de Onetwo, j’ai interprété des chansons de Propaganda, essentiellement les singles, et ils ont toujours été très bien accueillis. Et j’ai en quelque sorte eu envie d’interpréter « A Secret Wish » dans son intégralité. Alors, j’ai approché Susanne. Et aussi, des maisons de disques nous ont demandé si nous étions intéressées de faire un concert. C’est ainsi que la question s’est posée: « Comment pouvons-nous réaliser cela ? » et nous avons demandé à notre directeur musical, James Watson, de se procurer les masters et de rassembler autant de matière que possible des bandes master pour tout recréer et rendre le concert possible. Et puis, Steve Lipson était là aussi, parce qu’évidemment, c’était aussi son bébé, du fait de sa production et de son implication dans l’album « A Secret Wish ». Donc, tout cela a vu le jour, et à ce moment-là, on nous a proposé des concerts, et nous sommes présentés en tant que DU:EL.

SF: Je pense que les gens étaient surtout intéressés si nous nous appelions Propaganda. Mais ensuite, parce que nous n’en sommes que la moitié, puis pour des raisons juridiques, nous avons décidé de nous appeler DU:EL et je pense que c’est à cela que tu fais référence. Et puis, nous avons convenu avec les autres membres de Propaganda que nous nous appellerions toutes les deux xPropaganda. Il y a un lien avec le nom mais cela montre aussi que ce n’est pas l’ancienne configuration. Nous sommes différentes.

Y a-t-il une chance que nous revoyions Propaganda dans son line-up original ?

SF: Hmm… Il y a toujours une chance, je pense. Mais je ne sais pas…

Le temps nous le dira.

SF: Oui, le temps nous le dira.

CB: Mais il n’y a plus beaucoup de temps, n’est-ce pas ?

SF: Non, exactement. Il n’y a plus tellement de temps.

CB: Je veux dire, nous n’avons pas le luxe d’attendre encore 38 ans, et c’est pour moi une des raisons pour lesquelles les choses n’ont pas fonctionné.

SF: Ouais.

CB: Et je suis vraiment quelqu’un qui agit, tu sais. Je suis quelqu’un qui aime faire de la musique, chanter des chansons, sortir les jouer et en faire quelque chose. Je n’aime pas vraiment ruminer des idées pendant des lustres, tu vois, et je pense que, pour moi, c’était toujours un point d’arrêt avec les autres parce que je sentais que les choses traînaient encore et encore et encore et je ne fonctionne pas comme ça. J’agis, tu vois. Si les autres étaient différemment disposés et s’il y avait une volonté de faire avancer les choses, alors je suis heureuse et toujours ouverte aux idées. Mais…

SF: Et j’avais différents projets en cours, tu sais, tout le temps, donc j’étais occupée à faire d’autres choses… C’était assez difficile de tous nous réunir parfois. Et puis ça ne s’est pas vraiment déroulé aussi bien ou autant que nous le voulions, et ensuite, c’est une décision que nous avons prise [Claudia et moi]: soit nous faisons quelque chose ensemble maintenant, soit nous attendons et cela ne se reproduira plus jamais. Tu sais, nous avons attendu longtemps.

CB: Mais d’un autre côté, Susanne, regarde comme il a été rapide d’accomplir cet album ! Une fois que nous avons pris notre décision, alors les gens se rencontrent dans une pièce, ils font de la musique ensemble, ils accomplissent les choses, tout le monde connaît son ​​rôle et tout le monde fait de son mieux, puis le producteur apporte sa magie. Et les choses s’accomplissent !

En fait, c’était un peu ma question suivante: « Comment vous êtes-vous organisées toutes les deux pour composer ce nouvel album ? » L’une fait les paroles et l’autre la musique ? Comment ça marche quand vous travaillez toutes les deux à faire quelque chose de nouveau ?

SF: Claudia a toujours travaillé sur les chansons et les paroles et elle est la chanteuse principale, mais je pense que ça a été un développement naturel que nous écrivions des chansons ensemble et que nous ayons des idées. Nous nous sommes réunies, on a travaillé avec [le producteur] John Williams, avec qui Claudia a travaillé dans le passé et nous sommes allées dans le studio de Stephen Lipson qu’il a au-dessus de sa maison, et il proposait des idées, nous proposions des idées, puis nous revenions au processus d’écriture.

CB: À l’instar d’une équipe. C’est du vrai travail d’équipe, tu vois ? Ce qui est aussi très bien, c’est que Stephen habite tout près, à 10 minutes à pied, tout comme notre co-auteur John. Ce qu’il se passait, c’est que John venait chez moi, ou moi et Susanne allions chez John, et nous travaillions juste sur des idées, puis tout le monde s’en allait, pensait au couplet suivant, pensait à la mélodie, et puis, une fois que nous pensions tenir quelque chose, on appelait Stephen et on lui disait « On peut passer maintenant ? », on présentait nos idées, on les enregistrait, puis la fois suivante où l’on se voyait, Stephen avait porté ce que nous avions enregistré au niveau supérieur puis nous amenait à d’autres idées, alors c’était juste vraiment très naturel et beau et très fluide et il n’y avait pas de complexes, il n’y avait pas de disputes, il n’y avait pas de querelles, pas de chamailleries. C’était juste une belle expérience, pour moi en tout cas.

A propos de ce nouvel album, « The Heart Is Strange », le style de production « synth pop immersive » de Stephen Lipson est indéniable. Je ne peux pas m’empêcher d’entendre des résonances des années 80, comme « Two Tribes » de Frankie Goes To Hollywood sur « The Night », « Love Comes Quickly » (ou « Left To My Own Devices ») des Pet Shop Boys sur « Chasing Utopia », ou « I’m Not Perfect But I’m Perfect For You » de Grace Jones (et même « Love On The Beat » de Serge Gainsbourg) sur « The Wolves Are Returning » par exemple, dont Stephen Lipson a produit la plupart dans le passé . Mais ça ne s’arrête pas là: je trouve d’autres morceaux plus typés 90’s à la Curve (« Don’t (You Mess With Me) »), Underworld (« Beauty Is The Truth ») ou Hooverphonic (« No Ordinary Girl ») par exemple.

Y a-t-il eu une décision consciente de revenir à ces époques et de les revisiter avec votre style personnel et une approche sonore plus fraîche ou votre subconscient vous y a-t-il conduit ?

CB: Aucun plan précis dans ce sens, certainement pas pour sonner comme qui que ce soit d’autre que ce que Propaganda ferait maintenant.

SF: Pour sonner comme xPropaganda, au fond, ce qui, à cause du son que l’on avait et qu’on cherchait à obtenir, peut maintenant rappeler d’autres choses. De la pop avec une certaine étrangeté.

Les paroles sont plutôt intenses et évoluent progressivement de la naissance d’une relation à sa fin. Cela semble être un album cathartique pour vous… Considérez-vous « The Heart Is Strange » un peu comme un album concept ?

CB: Juste quelques histoires sur ce qui se passe dans la vie en général ou une partie de la vie, et peut-être quelques leçons à retenir. En ce sens, c’est voué à être intense !

SF: Quand tout est assemblé, cela peut sembler conceptuel, mais l’idée était d’avoir une chanson après l’autre qui partageait un esprit similaire, donnant au final un sens en tant qu’œuvre unique.

Avez-vous déjà à ce stade une idée de comment vous comptez aborder votre prochain album s’il devait y en avoir un ?

CB: L’intention avec celui-ci était de s’assurer que nous pouvions faire un album qui, quelle que soit la période à laquelle on ait pu l’enregistrer – un an après ou 35 ans après – puisse sonner comme le disque qui devait venir après « A Secret Wish ».

SF: Donc, s’il doit y avoir un prochain album, peut-être par yPropaganda, que ce soit l’année prochaine ou dans 10 ans, l’intention sera qu’il sonne comme le disque qui devait venir après « The Heart is Strange ».

Alors que peut-on attendre de cette tournée à venir ?

SF: Nous jouons le 24 mai à The Garage à Londres.

CB: Nous sommes neuf musiciens sur scène, ce qui est un assez grand groupe. Nous avons aussi le percussionniste Luís Jardim qui joue avec nous, … C’est un grand groupe, très musical.

Avez-vous l’intention de faire le tour du reste du monde ?

CB: Nous serions ravies, évidemment. Nous avons juste besoin d’être invitées. Et nous sommes prêtes et le groupe est prêt, donc, tu sais, si un promoteur lit ces lignes… On est d’attaque !

Christopher Mathieu

www.facebook.com/xPropagandaOfficial

Photo : Jimmy King

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