SHAKA PONK

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Shaka Ponk (Shk Pnk), c’est 6 êtres humains et un singe 3D: Goz, leur mascotte. Ce groupe conceptuel français, c’est des esprits zen mélangés à des corps rythmés par du punk rock, sur des samples électro. Depuis 2004, ils ont fait du chemin, passant par l’Allemagne à leur début, ils déchainent les foules depuis leur retour. En 2012, ils participent même à un titre, sur l’album « Black Traffic » de Skunk Anansie. Ils remplissent le Zénith, ou Bercy sans aucun problème. Rencontre avec le phénomène punk-rock-électro du moment.

 

Une carrière de 10 ans déjà derrière vous, quel bilan faites vous ?

Nous ne voyons pas ça comme une carrière, nous ne sommes pas très ambitieux, nous vivons au jour le jour, nous avons toujours plein de projets depuis la création de ce groupe. Notre leitmotiv est de s’éclater et de continuer à avoir envie. Cela fait 10 ans, mais cela aurait pu s’arrêter avant, ou continuer ad vitam, parce que nous faisons vraiment ça par plaisir. Nous mettons beaucoup de temps à travailler sur nos projets donc sans la passion ce ne serait pas possible.

 

Vous avez décollé en Allemagne, en 2003/2004, en signant avec le label EdelMusic. Sans celui-ci, votre parcours serait-t-il différent ?

Nous ne le saurons jamais… Notre musique et notre style ne prenaient pas forcement en France, mais je pense aussi que c’était un moyen de nous prouver que nous pouvions réussir loin de notre pays, de nos origines et amis. A la base, Shaka Ponk était une expérience, avant d’être un groupe de rock ; c’était des projections d’images 3D avec des samples et un singe qui balançait des messages écologiques ! Quand nous sommes arrivés en Allemagne, les maisons de disques n’ont pas cherché à comprendre notre concept. Contrairement en France, où elles pensaient que les gens n’adhérez pas à notre projet. Je pense que c’est faux ! Faut arrêter de prendre les gens pour des cons… (rires). Là-bas, tout le monde est underground, la personnalité et la singularité de chacun est intéressante, ils s’ouvrent beaucoup plus à ce qui se fait de différent.

 

Est-ce que des groupes comme Gorillaz vous ont ouvert la voie ?

On nous en parle souvent, car nous avons un singe comme eux. Mais c’est plutôt des groupes inconnus, qui nous ont inspirés, rencontrés en Allemagne ou lors de projets commun. Après, nous sommes assez fans de Gorillaz, mais nous voulons être un groupe de rock authentique. Avec la scène, le show est présent, même si les écrans ne cessent de grandir, nous sautons toujours plus haut pour ne pas oublier les bases d’un vrai groupe de rock. On aime la rigueur de la technique et improviser avec la formation. Le fait de rivaliser avec la puissance des images (sonores et visuelles) est un défi que nous adorons.

 

Comment travaillez-vous vos albums ? Quelques mois séparent « The White Pixel » de « The Black Pixel »…

La plupart du temps, nous bossons avec des petits ordis dans le bus, pendant les tournées. Maintenant un studio tient dans un sac à dos, avec des cartes son, des plug-ins, etc. Avec la blessure de Frah, nous avons dû nous poser. Nous tournions depuis 2 ans et ça nous a pris un an pour faire les 2 albums. Ça nous a permis de revenir avec quelque chose de neuf : des images et 26 nouveaux morceaux. Nous fonctionnons de façon collégiale à la majorité pour le choix des morceaux, pour être d’accord tous les 6, chacun fait aussi des concessions. Nous avons composé « The Black Pixel » 15 jours après la blessure de Frah, c’est pour ça qu’il semble plus sombre que « The White Pixel ». Au final nous ne voulions pas les sortir en même temps et le hasard a voulu qu’on choisisse « The White » en premier. D’ailleurs, Frah va mieux et c’est drôle, il se sert de son atèle comme partie intégrante de son costume de scène et il l’améliore au fur et à mesure des concerts !

 

Vous étiez en concert le 5 décembre dernier à Nice, comment vous sentez-vous sur la Côte d’Azur ?

Avec notre manager, nous avons un truc quand nous arrivons dans une ville où il y a la mer, nous sortons tous du bus et nous nous jetons à la mer… On adore venir dans le sud-est pour ça aussi, mais je t’avoue que nous n’avons pas tenté ça en décembre (rires).

 

Laure Rivaud-Pearce

Le 27/03 au Zenith Omega – Toulon (83), le 10/04 au Zenith Sud – Montpellier (34) et le 01/07 au Stade Tropenas – Montelimar (26).

www.shakaponk.com

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