LE MONDE FUTUR

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Formé par Marc Schliebach (guitare, chant), « Le Monde Futur » emprunte son nom à une publication de bandes dessinées, d’anticipation de série B. Le groupe impose un rock efficace et original, un rock new-wave, progressif, aux accents punk, qui conquiert au fil des concerts de nouveaux fans. A noter que « Le Monde Futur », a joué dans le film des Studios Canal +, « Vincent n’a pas d’écailles », ce qui lui a valu une certaine notoriété. Rencontre avec le plus inventif des groupes de Rock…

Qui est « Le Monde Futur » ?
Le Monde Futur est un trio rock dont le nom fait référence à une bande dessinée, dans laquelle, des soucoupes volantes croisent des dinosaures et autres créatures étranges. Ce nom reflète bien le caractère alternatif de la musique que Marc (guitare, chant) Pièro (batterie, percussions) et Stef (basse) délivrent avec énergie sur tout ce qui peut s’improviser comme scène.
Comment s’est passé la création de « No Money, No Music » ?
L’idée de « No Money No Music » est venue dès la fin de l’enregistrement du 1er album, « The Dizzying Depth Of A Dream », comme pour en être une suite directe, en miroir. Le premier album aborde la thématique de l’espoir lié au rêve de la venue d’un héro, avec humour et dérision tandis que « No Money No Music » traite de la difficulté d’être un héro, de vivre comme une routine le fait de sauver la terre chaque jour, et de ne se nourrir que de désillusions dans sa solitude, toujours avec beaucoup d’humour et de dérision. Le morceau « One Hour Left To Save The Earth » (il ne reste qu’une heure pour sauver la terre) est le point de départ de cet album. Une première version de cette chanson avait été enregistrée le jour de la fin du monde (elle avait été créée à cette occasion)…peut-être est-ce la chanson qui a conjuré le sort ? L’album devait durer une heure. On a préféré envoyer 45 minutes d’énergie et garder les 15 dernières minutes pour faire l’amour. Le titre « No Money No Music » est un clin d’œil à l’industrie du disque qui s’effondre.
Quelles évolutions, y a-t-il entre « No Money, No Music » et «The Dizzying Depth Of A Dream» ?
On sent à l’écoute de “ No Money No Music ”, que la démarche du groupe est la même que sur le précédent album : explorer les facettes du rock en privilégiant les contrastes d’atmosphères. Cet album est toutefois plus rock et moins psychédélique que le précédent.
Quelles sont vos influences musicales ?
Le rock dans sa globalité, la new wave, clash, le punk américain, Dead Kennedys, le hard rock, Pink Floyd, Queen, Rush.
Qu’est-ce qui vous a amené au rock ?
La musique que nous écoutions plus jeunes était essentiellement du rock. Nous sommes sensibles au côté subversif du rock, à cet esprit de jeunesse qu’insuffle cette musique. Toujours à la conquête de nouvelles oreilles sur scène, toujours tournés vers la composition et l’enregistrement de nouvelles chansons, le rock nous nourrit et nous apporte beaucoup de joie. Nous ne pouvons pas faire autrement que de partager tout ça.

Qui dessine les graphismes de vos pochettes ?
La pochette du premier album a été conçue par Stef le bassiste du groupe. Chacun avait proposé maintes idées, aucune ne faisaient l’unanimité jusqu’à ce que Stef nous soumette cette pochette, qui nous montre une fillette sur le toit d’un ensemble d’immeubles aux perspectives inouïes. La pochette de « No Money No Music » a été réalisée par Cosma, de Brick City. Il est graphiste et fait de superbes t-shirt. D’ailleurs, les 300 premiers exemplaires de l’album étaient vendus avec un t-shirt qui reprend le dessin de la pochette du disque. (Tout a été écoulé).
Quels sont vos projets pour 2015 ?
L’enregistrement de la suite de « No Money No Music » qui sera le dernier volet de cette trilogie. L’enregistrement d’un album en français dans le texte, pour rappeler que nous sommes un groupe français qui chante aussi en français. Une tournée en Italie, Suisse et Slovénie pour l’été, avant cela des dates sur la côte ouest (Toulouse, Mont de Marsan, Bordeaux, Saintes, Châtellerault, Poitiers). Après avoir tourné dans « Vincent n’a pas d’écailles » de Thomas Salvadot (actuellement en salle). Nous avons aussi été contactés pour jouer une scène dans un autre long métrage.

Céline Dehédin

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