ANDROMAKERS : un duo qui vend du rêve !

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Andromakers fait partie de ces projets régionaux à surveiller de près. Saluées par la presse spécialisée, les deux Aixoises distillent un son électro pop aux teintes cristallines. Mélodies mélancoliques et voix aériennes offrent un voyage onirique des plus agréables. Rencontre à l’occasion de leur résidence à la Fondation Hartung Bergman d’Antibes, en collaboration avec les Nuits Carrées.

 

Comment est né le projet Andromakers ?

Le groupe a été créé il y a deux ans et demi, trois ans. Nous sommes deux aux manettes : Lucille Hochet et moi-même, Nadège Téri.

Au départ, nous jouions dans un groupe de rock/métal. Nous nous sommes séparés pour ensuite créer ce duo.

 

Comment passe-t-on d’un groupe de métal à un duo étiqueté « brico-pop » ?

En fait, j’ai commencé à jouer dans des groupes lorsque j’étais adolescente. J’écoutais du rock, j’ai donc logiquement commencé par ça. Ensuite je me suis mise au métal, là encore parce que j’en écoutais. Et puis j’en ai eu ras le bol, et je me suis remise à écouter du rock indé, des choses plus électro. Le cheminement s’est fait comme ça.

Après le métal, nous avions vraiment envie d’explorer d’autres voies et de laisser tomber les guitares. Comme je faisais du piano plus petite, je m’y suis remise. Et puis au détour de brocantes, nous nous sommes arrêtées sur des petits Casiotone qui nous ont tout de suite plu, et nous sommes parties là-dessus.

 

Comment qualifieriez-vous votre univers ?

Au-delà du terme « brico pop » que l’on nous a attribué, pour moi nous faisons de la pop avec de petits instruments, tout ce qui nous passe sous la main. Le tout avec une manière de créer spontanée.

Nous travaillons avec Ableton Live (logiciel de séquenceur musical). Beaucoup de choses se font là-dessus, dont les rythmiques, pas mal de samples que je crée moi-même, et puis ensuite les Casio, les percussions, et des sonorités un peu plus synthétiques. On joue également avec une basse maintenant, et on a enregistré des percussions en SPD-S avec des claps, des caisses-claires, des filtres que je cumule en direct. Nos mélodies sont à la fois féériques, oniriques, nostalgiques, mélancoliques, quasi enfantines.

 

Vous vous essayez désormais au chant en français. C’est important pour vous ?

On aime bien se lancer des défis de temps en temps et essayer de nouvelles choses. Le français était sur la liste. Mais on est plus à l’aise dans la langue anglaise, donc on ne va pas forcément continuer dans cette voie-là. Maintenant, on essaie encore d’autres choses, on évolue progressivement.

 

Un mot sur la reprise de « La mer » de Charles Trenet ?

C’était une chanson que je faisais écouter à ma grand-mère et que j’avais envie de reprendre. Une petite parenthèse rétro.

 

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage aux Nuits Carrées l’été dernier ?

Un super souvenir ! C’était très agréable, même s’il faisait très chaud, et que j’étais un peu stressée sur cette date. C’est un lieu superbe, et l’ambiance est assez magique ! Ça fait partie des bons souvenirs de 2012 !

 

Votre musique est clairement influencée par les années 80, décennie dans laquelle vous êtes nées. Petit quizz.
  • Pour toi, quel est l’artiste qui a le plus marqué cette décennie ?

Moi je suis complètement fan de Michael Jackson, donc je ne vais pas être très pointue. C’est vraiment un coup de cœur depuis que je suis petite. C’est lui qui m’a fait aimer la musique (« rires »). Après on aime bien Depeche Mode, The Cure, David Bowie, etc. Des groupes un peu plus… sombres, on va dire. J’aime beaucoup aussi Michel Berger et ce qu’il a fait avec France Gall dans les années 80.

  • Le meilleur générique de dessins animés/séries TV diffusé à l’époque ?

Punky Brewster !

 

  • S’il fallait retenir une seule chose de cette période pour toi, musicalement, ce serait ?

Les boîtes à rythmes.

 

Vos envies ? Vos projets ? Un premier album en vue ?

On va sortir deux EP au printemps, l’un en avril, et l’autre en mai. On a bossé avec Stéphane Briat qui a réalisé les productions. de groupes comme Air, Phoenix, etc. Donc on est assez contentes du résultat. On est hyper enthousiastes, et on a vraiment hâte de faire écouter nos nouveaux morceaux !

 

Matthieu Bescond

En concert le 21/03 au Cargo de Nuit – Arles (13), le 04/05 au Seconde Nature – Aix en Provence (13) et le 15/06 à Biot.

http://www.andromakers.com

 

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