NICE JAZZ FESTIVAL: JOUR 3

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#NVmagLiveReport
Le 18/07/19 au Théâtre de Verdure & scène Massena– Nice (06)

Le début de soirée de cette troisième journée du NJF 2019 fait la place belle à la nouvelle scène jazz anglaise avec deux de ses représentants.
Côté mer, le groupe Kokoroko. Sur le devant, les trois souffleuses, Sheila Maurice Grey (trompette), Cassie Kinoshi (saxo), Richie Seivwright (trombone) pour la partie mélodique, ensemble ou à tour de rôle. Derrière, Yohan Kebede (Rhodes), Onome Ighamre (percussions), Mutale Chashi basse, Ayo Salawu (batterie) assurent une rythmique puissante, parfois tribale. Mais la force du groupe c’est leur collectif, leur envie de faire bouger les gens. Et d’ailleurs en quelques minutes l’espace entre les chaises et la scène est envahi de danseurs pour le plus grand plaisir de la trompettiste. Leur jazz est empreint d’Afrique, de musique urbaine. On les laisse avec regret pour aller découvrir, côté ville, Ezra Collective, les londoniens qui ont le vent en poupe. Leur show est plus puissant, plus carré, plus énergique et techniquement plus au point que leurs camarades de Kokoroko. Le public de Masséna ne s’y trompe pas, et se presse déjà contre les barrières (peut-être aussi en prévision du set des Black Eyed Peas prévu dans 3 heures!) On profite un bon moment de ce groove impétueux avant de retourner écouter la pianiste et chanteuse Sarah McKenzie. L’australienne est accompagnée de quelques musiciens français de haute volée dont Hugo Lippi (guitare), Pierre Boussaguet (Contrebasse) et trois cuivres, Plume (Sax alto), Julien Alour (Trompette) Gabor Bolla (ténor). Ils jouent un jazz vocal qui swingue exactement comme il faut. Chaque intervention des solistes est un petit plaisir instantané. Miss McKenzie, quel beau sourire, a une très belle voix qu’elle sait poser exactement où il faut sur ses accords de piano. Son tube « Paris in The Rain » le confirme! De quoi enchanter le public fervent du théâtre de verdure. Pour suivre, on reste dans le traditionnel mais version cubaine avec Orquestra Akokán. Ils sont une douzaine sur les planches au moins sept cuivres pour la pulsation, deux percussionnistes pour que cela balance mais surtout, tout devant, tout de blanc vêtu, José « Pépito » Gómez, chanteur, bateleur, Monsieur Loyal. Impossible de ne pas se remuer au moins un pied, sinon tout le reste, en entendant cette musique vivante, joyeuse, chaleureuse. Pas l’idéal pour aller se coucher après mais les after sont nombreux dans la ville et les Black Eyed Peas n’ont pas fini leur show…

Jacques Lerognon

Kokoroko
kokoroko
Yohan Kebede
Mutale Chashi
Richie Seivwright

Ezra Collective

ezra

Sarah McKenzie
sarah

Hugo Lippi & Pierre Boussaguet
hugo et pierre

soufflants
soufflants

Orquesta Akokan

woodbrass

Orquesta Akokan

José “Pepito” Gómez
pepito

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