Allure cool et branchée avec un nom à la sonorité androgyne, non pour provoquer mais plutôt pour faire disparaître le trouble, car peu importe le genre c’est la musique qui compte. Théodore, Paul et Gabriel c’est en fait Pauline Thomson à la guitare électrique, Louise Decouflé à la basse, Benjamin Colin à la batterie et Clémence Gabriel, la chanteuse principale et guitariste qui a répondu à nos questions.
Vous avez joué à Marseille l’année dernière et vous revenez cette année avec un nouvel album à nous présenter en live ?
Nous avions hâte de revenir car nous avons gardé un bon souvenir des concerts de l’année dernière, la région offre de bonnes salles, il y a vraiment une bonne ambiance et un bon public. Et cette année nous revenons pour présenter notre nouvel album, encore plus rock et plus dynamique.
Individuellement comment avez-vous appris la musique et le chant ?
Je me suis mise très tard à la guitare vers 18 ans, Pauline a commencé très jeune à 7 ans à jouer et étudier la guitare classique et acoustique. Louise a commencé avec des groupes de hard rock genre cheveux longs et tatouages ! Nous avons plus ou moins toutes été autodidactes. Par l’envie et le désir de composer nous avons appris sur le tas, avec Pauline nous composons énormément c’est une véritable passion, un besoin.
Comment est né le projet «We Won’t Let You Down» votre deuxième album ?
En pleine tournée l’année dernière, la première en Europe avec 150 dates ! Ça fait beaucoup d’émotions et pour redescendre un peu il fallait se poser et composer, ça semble plus naturel la création est plus spontanée. Il fallait que nous nous servions de toute cette énergie reçue sur scène car c’est un moment où nous nous sentions entraînées. Cet album est vraiment dans la lignée du live.
Vous avez enregistré votre deuxième album au studio «State Of The Ark» à Londres ; une expérience exceptionnelle, vous y retournerez ?
C’est le rêve de se retrouver dans l’eldorado du musicien Terry Britten. Nous y retournerons peut-être, mais le monde regorge de studios merveilleux !
L’atmosphère du rock sixties/seventies vous a influencé, avec un côté rock band, des mélodies simples et notables votre style semble se concrétiser, qu’en dites-vous ?
Notre premier album dégageait une certaine timidité, nous voulions être plus sincères et naturelles, en accord avec nous-même et surtout nous faire plaisir. Il ne s’agit pas de changer, mais plutôt de parler de la musique comme parler de la vie et de ce que nous vivons sur le moment. Notre style ne change pas il évolue tout en restant fidèle à nos inspirations d’origines.
L’espoir et l’esprit communautaire semble être un credo de création pour vous ?
Pour notre deuxième album, nous cherchions un titre et « We Won’t Let You Down » dégageait cet esprit de soutien, de partage et d’échange comme un cri d’espoir. En fait nous avons l’impression que notre génération est jugée d’avance et ne croit plus en rien, comme si c’était voué à l’échec. Peu importe d’y arriver ou non, il faut essayer et non se condamner. Ensemble la création est possible, nous préférons travailler avec les jeunes talents plutôt que d’aller chercher les têtes d’affiche.
Des projets pour cet été et pour la suite ?
Au mois de Juin nous partons une semaine en Chine et une semaine en Europe à la rentrée. Nous jouons également le 10/07 aux Francofolies de la Rochelle et le 11/07 au festival les nuits blanches dans le Var. Par la suite il y aura sûrement un troisième album en route, c’est inévitable ! Pauline et moi sommes soudées et nous ne pouvons pas nous arrêter. Pour le groupe, c’est encore le début, nous avons encore beaucoup de choses à faire et un public à convaincre. Prochainement nous allons sortir le clip de « Darling » actuellement en préparation.
Laetitia Bastari
www.theodorepaulgabriel.comLe 11/07 au Festival Les Nuits Blanches (plein air) – Le Thoronet (83) et le 10/07 aux Francofolies de la Rochelle (17).