DEEVA

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Un chant à la voix chaude et accrocheuse, une énergie communicative, un regard désabusé sur la société : voici Deeva, duo rock formé par Emilie et Michel. Durant six ans ces deux musiciens ont forgé leur expérience musicale et scénique au sein du groupe éponyme, alors quatuor rock rageur et puissant, aux lignes mélodiques sans failles et aux influences anglo-saxonnes (Queens of the Stone Age, Green Day, The Distillers, Nirvana…). Depuis, le duo sonique a enfanté un single concocté en home-studio, premier rejeton diablement rock et électro aux mélodies entêtantes. Rencontre avec la sexy et non moins riot girl Emilie…

 

Comment s’est formé Deeva ?

A la base, Deeva, c’est la forme « distroyed » et déglinguée d’une diva traditionnelle. Cette diva-là est sulfureuse et aime se mettre la tête à l’envers. Du coup la distorsion passe par les deux « e ». Deeva s’est formé en 2008. Nous avons été pris par un dispositif d’accompagnement d’artiste « Rezonne », ce qui nous a permis de faire pas mal de scène, des premières parties sympa et de sortir plusieurs singles. En 2014, nous sommes devenus un duo plutôt punk rock. Nous avons ressenti le besoin de donner une nouvelle impulsion au groupe, en passant par des claviers, des samples, tout en gardant cet esprit musical de base.

 

D’où te vient cette énergie hallucinante sur scène ?

C’est effectivement sur scène, que Deeva prend tout son sens et que toute la dimension et la sauvagerie du rock peut s’exprimer ! C’est vraiment ça tu vois le côté animal et bestial, de cette musique, qu’on essaye de faire transparaître par les enregistrements évidemment mais pas seulement. Avec Michel, nous adorons ce style très sauvage et punk rock, et c’est vraiment sur scène que le plein potentiel du groupe se dévoile !

 

On te sent très complice avec Michel ton guitariste, vous composez ensemble les morceaux ?

Alors oui, nous travaillons les mélodies et les paroles ensemble, c’est vraiment une histoire de binôme. Des fois je l’enferme dans le home studio, pour qu’il me ponde des riffs qui tuent. Et inversement, Michel me prive de cigarettes et d’alcool, pour m’obliger à donner le meilleur de moi-même. C’est l’amour/haine mais il y a une vraie cohésion entre nous. Nous développons aussi et de plus en plus l’image. Michel (Mojo) maîtrise assez bien tous les outils modernes car il est issu d’une formation d’arts plastiques et de graphisme. Du coup, sur les clips, ça foisonne d’idées dans le studio, et nous nous entendons super bien là-dessus également !

 

Quel souvenir gardes-tu du Tremplin WoodRock de Braine ?

Alors ça se passait en Picardie et très honnêtement, tous les groupes présents envoyaient du lourd ! Je suis restée scotchée sur la prestation de chacun d’entre eux. Maintenant, ce qui a dû faire la différence, c’est certainement cette foi et cette rage sur scène que l’on dégage. En une demi-heure il faut convaincre coûte que coûte ! Nous avons cette fraîcheur qui ne nous quitte pas et je souhaite que nous la gardions très longtemps. Quand on nous a annoncé que nous étions les gagnants, pour moi ça a été un grand moment d’émotions !

 

« Wild one » ça a été ta première expérience de studio ?

Avant Deeva, je n’ai eu aucune expérience musicale. Nous avions fait plusieurs EP et des singles avant cet album mais plutôt en home studio.

 

On va parler matos … Sur quelle guitare joues-tu ? Et quel ampli ?

Je joue habituellement sur une gibson SG, c’est juste LA gratte faite pour les nanas qui aime le rock ! Elle a un design de fou, légère, elle sonne chaud et gras. Avec mes amplis JCM2000 et un baffle Orange, ça pète ! J’ai récupéré dernièrement une ESP qui sonne du feu de Dieu et elle est trop belle ! Le son est assez déjanté chez Deeva, j’utilise aussi une big meuf comme pédale sur scène et un looper pour les samples. Tout ça pour reproduire en live ce qu’on entend sur les enregistrements.

 

L’apprentissage de la gratte, c’était en autodidacte ou tu as eu une formation de base ?

Totalement autodidacte mais en apprentissage avec Michel (Mojo). Je ne sais pas si c’est l’ex danseuse qui parle mais la notion du tempo et du rythme je l’ai toujours eu !

 

Céline Dehédin

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