BLANKASS

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Actif depuis 1990, Blankass a sorti son dernier album “C’est quoi ton nom?” en 2020 et sillonne la France depuis. Rencontre avec Guillaume lors de leur passage dans le Var.

Pourquoi avoir mis 8 ans à composer « C’est quoi ton nom ? »?

Nous avons mis 8 ans à le sortir mais pas 8 ans à le composer. Quand nous avons terminé l’album précédent « Le cheval », nous sommes partis en tournée pendant deux ans et demi. Ensuite avec Johan, nous avons travaillé sur un conte pour enfants, nous avons sorti ce disque fin 2015, et après on a commencé à écrire « C’est quoi ton nom ? » en 2017 et il est sorti en 2020.

Depuis 1995, qu’est ce qui a changé dans la conception d’un album ?

Je dirai la liberté d’avoir un home studio, pour être totalement indépendant. Avant, la composition se passait en amont. Puis, la maison de disques nous envoyait en studio pendant un mois. Maintenant, nous sommes dans une logique d’artisanat et non plus de productivité. 

Vous avez participé à la soirée caritative “Les rockeurs ont du coeur”, c’était votre première fois ?

Non, ça fait longtemps que Blankass participe à ces évènements qui ont lieu un peu partout à travers la France. Nous avions joué lors de l’une des premières éditions à Nantes. C’est toujours un grand plaisir de participer à ces soirées au bénéfice des enfants.

Vous soutenez d’autres causes que celles des enfants défavorisés ?

Oui depuis toujours, les sans-papiers. C’est un sujet qui me tient à cœur car je pense qu’on ne peut pas continuer éternellement à ne pas partager les richesses. Je pense qu’il faut revenir à plus d’humanité, car notre système s’effondre progressivement. Les artistes ont ce devoir d’être des vecteurs de conscience.

Vous nous préparez quelque chose pour vos 30 ans de carrière ?

Oui, nous allons sortir un nouvel album en septembre 2022. Aujourd’hui, je suis plus heureux que jamais, car je fais ce que j’avais envie de faire étant gamin : être musicien et artiste. La réussite pour moi c’est : vivre mon rêve d’enfant, même à l’âge adulte ! Peu importe le rêve !

Que conseilles-tu à cette jeune génération, pour réussir dans le monde de la musique ? 

Tout simplement de croire en ses rêves ! Avec mon frère, on vient d’Issoudun dans le Berry, où il n’y a rien pour se développer. Nous avons créé Blankass dans le garage de nos parents, et on y croyait ! Nous nous sommes accrochés ! Nos parents nous ont beaucoup soutenus et encouragés, on a eu cette chance. 

La particularité de Blankass, c’est la présence de cet accordéon…Comme t’es venu l’idée d’ajouter cet instrument aux mélodies de Blankass ?

Une copine d’école a trouvé un accordéon dans son grenier, qui appartenait à son grand-père. Elle me l’a donné. Mais, je ne sais pas en jouer. J’ai développé une technique tout seul, pour me servir des touches, je ne suis pas sûr d’ailleurs que ça soit les bons accords mais ça colle.

Est-ce que cette période Covid, t’a permis de faire un peu d’introspection et d’en ressortir quelque chose de créatif ?

Au premier confinement, non rien du tout. Car nous étions tous abasourdis. Dès le deuxième, nous nous sommes remis à la composition.

Comment avez-vous eu l’idée de la web-série ?

C’est juste parti de l’idée de faire quelque chose de drôle et de décalé. Personne ne nous attendait. Mais beaucoup de gens ont voulu y participer au final. Nous avons pris beaucoup de plaisir en tout cas !

C’est l’heure de « la question à la con » de Valérie : qui est la plus belle tête de melon pour toi (référence au clip) ?

J’hésite entre plusieurs… Je dirai Obispo, il avait dit qu’il participerait aux vidéos de la web série « c’est quoi ton nom ? », c’était une promesse d’un soir et après il n’a jamais répondu aux relances. 

Valérie Loy et Céline Dehédin

 

 

 

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