Originaire de Bretagne et actif dans le milieu musical depuis plus de vingt ans, Bertrand Belin, porte un grand intérêt à son terroir natal au travers de sa discographie. Dans son dernier album “Tambour Vision”, paru en mai 2022, l’artiste invite le public à partager sa spiritualité ainsi que sa bonne énergie.
Quelles ont été vos sources d’inspiration dans l’élaboration de votre dernier album “Tambour Vision” ?
Premièrement, ce sont des inspirations sonores. Comme dans le précédent album, je mettais inspirer de sonorité et d’influence synthétique. C’est donc un mélange de différents sons qui s’aboutit lorsque j’obtiens ce que je veux. Cette fois-ci “Tambour vision” est encore plus synthétique que le précédent album. Après, c’est aussi mon entourage qui m’inspire. J’aime accorder ce regard tendre que j’ai pour les gens ou encore pour les objets à travers mes chansons. Par ailleurs, Alex Cameron, un chanteur australien de pop contemporaine pour qui j’accorde une grande attention, m’influence.
Le clip de votre chanson “Que Dalle Tout” se termine par la couverture de votre album, que représente cette dernière image ?
En effet, je suis sur une corniche, en équilibre, au-dessus du vide. Elle est étroite et fine, c’est comme-ci elle me poussait à trouver le juste équilibre de la vie. C’est une force constructive qui vous pousse, mais qui à la fois vous retiens.
Votre dernier album est sorti en mai 2022, néanmoins prévoyez-vous déjà de sortir un prochain album ?
L’album est sorti en mai, cela fait déjà un an. Pour le moment je n’ai pas vraiment prévu de sortir un nouvel album. En revanche, oui je l’espère d’ici un an, il est encore trop tôt pour m’avancer sur une date, je ne travaille pas au calendrier.
Vous avez eu l’opportunité de travailler avec Vanessa Paradis, comment vos chemins se sont-ils croisés ?
Avant toute chose, on s’est appelé et on a beaucoup échangé. Vanessa est une artiste très inspirante qui déborde d’énergie. Je l’appréciais déjà avant. C’est en 2019 que j’ai pu lui écrire sa chanson “Vague à l’âme-sœur”. On a pu collaborer sur ce texte-là, et ce fut une partie de plaisir.
Vous êtes également acteur, la tournée vous oblige-t-elle à mettre de côté votre carrière de comédien ?
Je ne pense pas avoir de réelle carrière de comédien, je suis avant tout musicien et chanteur, je ne pense pas être acteur. Plusieurs sites me réservent une carrière dans le cinéma, mais pour moi, je n’en suis pas un. Je n’ai pas de vraie formation, même si j’ai pu jouer dans plusieurs films. J’ai pu incarner le frère de Pat et composer une grande partie de la musique de Tralala, mais néanmoins je ne me considère pas comme un acteur. En tout, j’ai pu jouer dans quatre grands films. D’ailleurs, la tournée ne me pose aucun problème là-dessus. J’arrive parfaitement à prévoir certains créneaux pour d’autres domaines et pas seulement que pour le cinéma. Tout s’harmonise dans ma vie artistique, il s’agit juste d’une question d’organisation. Je laisse la porte ouverte à tous les projets. Je fais également du théâtre, qui est aussi une source d’épanouissement pour moi.
Comment êtes-vous arrivé dans l’industrie du cinéma ?
C’est par des rencontres, je n’ai jamais cherché à faire du cinéma. C’était plus pour faire plaisir que j’ai accepté de participer aux projets de metteurs en scène qui m’ont fait confiance. Toutes mes expériences au grand écran ont été de belles aventures, et j’en garde de bons souvenirs
Avez-vous d’autres projets pour le grand écran ?
Oui, avec une amie réalisatrice, un prochain film est en préparation, mais bien sûr, je ne peux pas en dire plus, cela reste confidentiel pour le moment.
Avez-vous d’autres cordes à votre arc dans le domaine artistique, qui ne soit pas encore connu du grand public ?
Oui j’écris également des livres avec l’éditeur P.O.L. comme j’ai pu également vous le mentionner, je fais aussi du théâtre, où je m’épanouis autant que dans la musique.
Léo Broccari
Le 16/03/2023 à Paloma – Nîmes (30), le 17/03/2023 au Théâtre de l’Esplanade – Draguignan (83) et le 18/03/2023, dans le cadre du festival Avec Le Temps, à l’Espace Julien – Marseille (13).