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Groupe aux larges influences pop folk, Bel Plaine réunit Antoine et Morgan, deux jeunes passionnés de musique et de voyage qui aiment partager leurs expériences à travers des titres ensoleillés et entrainants. Plus que de simples chansons, Bel Plaine c’est aussi une démarche sincère et touchante où chaque morceau raconte une histoire.
Comment s’est formé votre duo ?
Nous nous sommes rencontrés il y a 6 ans lors d’une soirée à laquelle nous avions très peu parlé, juste vite fait de musique. Et le lendemain nous nous sommes recroisés purement par hasard sur le quai de métro, nous allions à la même soirée et cette fois-ci nous nous sommes montrés des morceaux. Il y avait une guitare qui traînait, c’était l’occasion rêvée pour se faire découvrir nos univers respectifs. Comme ça a de suite collé, nous nous sommes mis à travailler ensemble.
Vous semblez accorder beaucoup d’importance au hasard et à la spontanéité ?
Le hasard ça arrive à tout le monde mais je pense que nous sommes du genre à y donner une plus grosse importance. Nous pensons que finalement, ce n’est pas par hasard si ça arrive et il y a plein de rencontres que nous avons faites et qui nous ont beaucoup apportées, pour écrire des chansons par exemple. Spontanéité c’est le bon mot, vu que nous écrivons beaucoup sur des rencontres fortuites que nous faisons pendant des voyages.
Quand vous composez vos chansons, vous êtes souvent en désaccord ?
Morgan : Jamais.
Antoine : Tout le temps. (Rires) C’est ça qui est drôle en fait, nous sommes assez souvent d’accord et assez souvent en désaccord.
Morgan : C’est vrai que la composition se fait vraiment dans un sorte de « ping pong » incessant où nous nous échangeons des choses. Antoine me montre de la musique qu’il a composé, moi des textes, et nous en discutons. En général quand tu montres des choses à l’autre c’est que tu sais que ce n’est pas abouti et que tu as besoin d’un autre avis. Disons que nous sommes complémentaire.
Le nom du groupe Bel Plaine, évoque les grands espaces et vos voyages. Diriez-vous que le voyage est une composante importante de votre groupe?
Antoine : Oui nous avons toujours été très voyageurs et il y a d’ailleurs des chansons qui parlent de nos voyages comme la chanson « Ahava ».
Morgan : Oui « Ahava » c’est une chanson que nous avons écrite à la suite d’un séjour au Sri Lanka. Nous étions sur une île qui était déserte, il y avait juste 2 voyageuses israéliennes qui étaient très touchantes. Elles semblaient être en train de fuir quelque chose et en même temps très libres. Nous avons beaucoup discuté avec elles, notamment de l’hébreu, d’où le nom de la chanson qui veut dire « Amour » en hébreu. Quand nous sommes partis de l’île, nous avions tous les deux cette idée en tête d’écrire une chanson sur ces filles. Il y a eu aussi ce peintre qui nous a aidé au Costa Rica quand nous ne savions pas où dormir, il s’appelait » Walter Castillo » et nous avons donné son nom à l’une de nos chansons. Puis plus globalement nous avons aussi parlé des grands espaces de la Scandinavie. Ce qu’il nous plaît c’est de décrire ces endroits qui nous ont touchés dans nos chansons, c’est comme des espèces de chroniques.
Quels sentiments aimez-vous véhiculer à travers vos chansons ?
Antoine : Surtout des sentiments sincères, nous n’écrivons jamais sur des choses que nous n’avons pas vécu. C’est important de le souligner parce que du coup tu n’écris et tu ne chantes pas la chanson de la même manière. Nous parlons souvent de « douce nostalgie » par exemple, l’une de nos chansons s’appelle « Summer Ends ». Elle parle d’un amour d’enfance et donc de nostalgie assez légère, un souvenir pas très important maintenant mais qui l’était à l’époque et qui nous a permis d’évoluer et de nous construire.
Morgan : Il y a aussi l’euphorie, des moments qui te font sentir vivant. Nous voulons saisir ces instants et les remettre dans nos chansons.
Antoine : Nous essayons de mettre en exergue des petits moments simples de la vie auxquels on fait pas forcément attention mais qui nous permettent de vivre heureux.
Quels sont vos projets pour le futur ?
Continuer de diffuser et jouer cet album. C’est notre premier album, il est très important pour nous car il décrit tout notre parcours et même ce qu’il y avait avant, parce que nous étions des entités avant de se rencontrer. Le but c’est vraiment de présenter cet album aux gens.
Akim Defesche
Crédit photo: Geoffroy de Boismenu