BASTON BASTON CLUB

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Le Baston Baston Club, c’est des potes qui dans l’énergie et la sueur rendent hommage à tous les groupes avec lesquels ils ont grandi pour essayer de perpétuer la tradition rock et créer leur propre style. Au programme, fun et bonne humeur garantie.

Comment s’est formé Baston Baston Club et en quelle année ?

Nous avons créé le groupe il y a 7 ans, donc en 2016. Nous avons monté un premier groupe avec le premier batteur du Baston Baston, Nico et un ami à nous. Donc avec Nico, nous avons commencé à composer nos premiers morceaux. Nous étions deux guitaristes mais sans bassiste. Nous avons eu un parcours un peu chaotique avec le line-up, les premiers temps pour trouver un bassiste. Puis Bill du studio Cox in Hell, nous a rejoints pendant quelque temps, mais a fini par arrêter. Aujourd’hui, nous avons trouvé une stabilité avec Seb, Dany, Nico et moi, depuis trois ans. Pour nous, c’est avant tout une aventure humaine !

Niveau discographique, vous avez des productions ?

Nous avons déjà un premier album qui est enregistré. Notre ingénieur du son, nous a conseillé qu’à l’heure du numérique, ce serait mieux de sortir soit un EP, soit titre par titre, pour alimenter continuellement notre actualité sur les réseaux. Vu que nous faisons partie de cette génération qui aime encore l’objet physique, nous presserons l’album en physique et en vinyle, une fois tous les morceaux dévoilés. Aujourd’hui, tout est mixé et prêt. Donc notre ingénieur du son en masterise un au fur et à mesure tous les 2/3 mois. Nous avançons à pas de renard, comme dans notre chanson “Foxtrot”.

Je vous ai découvert, par l’intermédiaire du clip complètement déjanté  “Die Johnny”, tu peux nous parler de sa réalisation ?

J’ai une guitare signature de Johnny Hallyday. Je me suis dit quand je l’ai acquis, qu’au moment du décès de l’artiste, qu’elle allait prendre de la valeur. Ce morceau est donc inspiré de ça. Le clip est une satire sur les fans qui prennent leur idole pour un objet de consommation et de convoitise, ce qui n’est évidemment pas très sain. Même si le personnage du clip est un Elvis, qui se balade avec sa guitare et sa valise pleine de billets, poursuivi par le Baston Baston Club, qui veut le frapper pour récupérer son argent. Il est protégé par l’ange Gabrielle (assez démoniaque), qui vient le sauver mais qui est en fait très vénale et qui veut aussi récupérer son fric. Pour un premier clip autoproduit, nous avons essayé de faire preuve de créativité et d’humour.

Côté textes, quelles sont vos sources d’inspiration principales ?

C’est moi qui écris toutes les paroles, mais, pour répondre à ta question, ça dépend. Quand je compose, je commence par écrire un ‘‘yaourt’’, d’où des mots clefs s’extirpent. Les sujets abordés sont vastes, ça peut parler de sexe, de la nature humaine en général et l’être humain sous toutes ses formes, dans son côté lumineux et sombre. Pour moi, c’est un puits sans fond d’inspiration. Les thèmes sont donc divers et variés. Il n’y a pas forcément de cohérence dans les thèmes. Exemple sur “Faceplant” qui parle de skate board. C’est l’histoire d’un gamin qui rêve de devenir skateur professionnel, et le lendemain il s’aperçoit en tombant de sa planche que son rêve n’a rien de réel. D’autres thèmes abordés dans nos chansons sont plus noirs et en total opposition.

Quel regard portes-tu sur l’industrie musicale actuelle, vu que vous êtes dans le “do it yourself” ?

Ce n’est pas forcément un choix, mais il est évident que si tu ne te bouges, personne ne va venir te chercher !

Ça fait partie de notre style de vie et nous nous en accommodons. Si demain nous avons des coups de pouce d’un label, une maison de disques ou un tourneur, nous ne crachons pas dessus.

Vous jouez en première partie de Darcy, peut-on s’attendre à des surprises ?

Déjà on répète beaucoup. Nous allons donner le meilleur de nous-même ! Après, nous avons l’objectif de créer des tableaux scéniques sur chaque titre, et travailler les visuels sur scène, pour que nos concerts aient la dimension de spectacle vivant. Même si ça demande du travail, le challenge est intéressant !

Céline Dehédin

Le 12/05 au Monster’s Art – Fréjus (83).

www.facebook.com/bastonbastonclub/

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