(Pias)
Restaurer l’Art, brandir un panache et ne plus le lâcher. « A Place For My Hate », douze titres renversants. Un nouvel album du groupe Structures se profile et c’est toute la scène underground qui s’enflamme. Structures c’est avant tout cette voix identifiable entre toutes. Le Manchester des années 70 injecté dans un jeu de cordes vocales. Au fur et à mesure que les titres s’enchaînent, sonorités électro, gothiques et indus viennent étoffer un corps résolument rock. Les styles se superposent avec une réelle intelligence dans la composition.
L’écriture, dans sa résonance avec le mélange des genres, est totalement maîtrisée. Si certaines chansons se déclinent sous le jour de la douceur, c’est bien un concentré d’énergie qui se cache dans la réalisation de ce qui s’annonce d’ores et déjà comme étant un grand disque. L’immersion est instantanée, intense et surprenante. « A Place For My Hate » ou quand l’entrée fracassante dans la cour des grands se fait sentir.
Aurélie Kula