(at(h)ome)
[rating:2/5]
A mi-chemin entre plusieurs courants musicaux, le nouvel album de Robi : « La cavale » vient de sortir dans les bacs. Dès le premier morceau « L’éternité », une pop nonchalante, distillée par la voix de Robi, envahie l’espace sonore. « Devenir fou » utilise des effets au son d’un synthétiseur, Robi y dépeint un univers triste et mélancolique. Poétesse des temps modernes, elle nous expose dans ce disque, ses peurs, ses névroses, ses doutes. Plus enjouée sur « Nuit de fête », la mélodie se veut lascive et sensuelle, presque sexuelle. « Danser » maintenant est un slow de deux, romantique et passionné. « Le vent » au son du violoncelle, fait figure de précurseur dans le mélange des genres. Le titre éponyme de l’album « La cavale » clôture le disque dans un rêve cauchemardesque, ou haletante Robi, dévoile l’intimité profonde de son cœur. Un disque étrange qui laisse l’auditeur assez perplexe.