On retrouve dès les premières notes, les premiers accords et les premières paroles du disque « La Rumba Soyo », l’énergie et la chaleur afro-latine d’Africando avec qui le chanteur zaïrois Ricardo Lemvo a d’ailleurs collaboré par le passé. Pionnier de ce mélange des cultures afro-cubaines (salsa, rumba, merengue) et panafricaines (soukous, semba, kizomba), l’artiste installé à Los Angeles a fondé dans les années 90 son impressionnante machine à danser : Makina Loca, composée de 12 musiciens enflammés et aguerris. Avec eux, Ricardo nous offre une célébration de la vie, de l’Afrique et de ses influences, avec ses sonorités racées à mi-chemin entre traditions et modernité.