De Palmas habitait avec sa mère de l’autre côté de mon avenue Saint Jérôme à Aix au début des années 90. Lassé par des expériences musicales en demi-teinte, il décide en 1994 de s’exiler sur Paris et de se donner une « Dernière Année » pour vivre de la musique. L’album qui en est né à mis tout son talent de compositeur en exergue. Maître du riff qui coule et secoue tout en douceur et des mélodies évidentes de justesse, son tube « Sur la route » le lance. Pour moi cet artiste humble et intègre, se réalise vraiment en 2013 avec « De Palmas », l’album auquel il donne son nom d’artiste, comme un aboutissement. Pour moi, on y entend le rock US du sud de Lynyrd Skynyrd mâtiné d’une pointe d’énergie grunge des 90’s, une sonorité que l’artiste s’approprie brillamment avec son sens de la mélodie et son style qui va au-delà des conventions lisses de la musique pop.