FREDDA : Phosphène

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(Micro Cultures/Kuroneko)

Sensible et poétique, Fredda à travers “Phosphène”, nous délivre un message d’amour universel. Ainsi, “Nordique Ophélique” intronise ce nouvel opus tout en douceur. Fredda fait partie de cette nouvelle vague d’artistes féminines, qui se dévoile sans concession, comme Juliette Armanet et Clara Luciani. Romantique et passionnée sur “Long”, la tessiture et le phrasé de Fredda viennent entériner cette comparaison musicale. La mélodie minimaliste de “Aube” et les textes de “Cheveux serpents” en duo avec Matt Low, là encore, renforcent cette sensation de tendresse et plongent l’auditeur dans un nuage de coton duveteux. Un peu de douceur dans ce monde de brutalité, est salvateur. “Vent diable”, à tendance folk, inspiré par passage du cyclone Irma sur les Antilles, ajoute du rythme à l’ensemble. Dix titres, pleins de poésie qui vous feront voyager dans un univers délicat, à fleur de peau.

Céline Dehédin

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