ISAYA

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Isaya, c’est avant tout deux voix. Deux voix divines qui pénètrent en vous de part en part pour déclencher d’inéluctables petits frissons de bonheur. Isaya, c’est aussi une invitation au voyage, à respirer l’air des grandes plaines nord-américaines via des sonorités folk mâtinées de bluegrass. Isaya, c’est frais et revigorant à la fois.
Commençons par revenir sur votre parcours et la naissance du projet « Isaya » ?

Le groupe est formé de Jessica et moi-même, Caroline. Nous sommes deux sœurs jumelles. Depuis toutes petites, nous avons toujours chanté ensemble au travers de différentes formations, jusqu’à ce que l’on décide de créer Isaya, fin 2009. L’idée était de pouvoir vraiment faire ce que l’on aime, suivre nos envies, avec nos propres compositions. Nous sommes vraiment revenues à l’essentiel avec cette formule en duo.

 Que signifie « Isaya » ?

C’est un prénom hébreu. Mais c’est aussi le prénom du copain de Charles Ingalls dans « La petite maison dans la prairie », série TV dont je suis une fan inconditionnelle (« rires »). Alors nous avons décidé de prendre ce nom-là. Et puis ça nous allait bien aussi, parce que nous sommes un peu des garçons manqués toutes les deux.

Comment décrieriez-vous votre univers ?

Nous faisons des chansons folk, avec un côté un peu rock, grâce à la venue d’une guitare électrique par exemple et même de nos caractères finalement. Notre univers est basé sur l’harmonie des voix, avec des textes imagés qui renvoient aux voyages, à de grands paysages. Disons que notre musique est à la fois sauvage et domptée.

Vous êtes toutes les deux jumelles. Peut-on dire qu’il en résulte une interaction particulière lorsque vous créez ou que vous jouez ?

Ayant joué avec ma grande sœur auparavant, je peux comparer avec ma sœur jumelle. En fait, il y a beaucoup plus d’engueulades entre jumelles. C’est difficile à expliquer. Nous sommes tellement pareilles que, paradoxalement, les choses partent parfois dans des sens opposés. C’est à la fois très dur et très simple de composer à deux. C’est une relation fusionnelle, donc ça peut « péter » entre nous, comme donner une harmonie de folie. Je crois qu’il n’y a que les jumeaux qui peuvent comprendre ça. Ca se ressent dans la composition, comme dans la vie de tous les jours. Mais bon, on s’éclate ! C’est le but ! On s’éclate dans les deux sens du terme ! (« rires »).

Quelles thématiques abordent vos textes ?

Que nous parlions d’amour ou de tout autre chose, il y a beaucoup d’images dans nos chansons, avec toujours une morale à la fin. Nous aimons bien faire des métaphores, car tout le monde peut s’approprier la chanson quand c’est imagé. Ce sont nos fables à nous. Tous les thèmes sont abordés, on s’inspire de la vie de tous les jours. Nous pouvons parler de la vie des fourmis par exemple (« rires »). Non, blague à part, nos chansons peuvent traiter de l’enfermement en prison, de quelqu’un qui nous est cher, d’un amour perdu, etc. Tous les sujets de la vie peuvent devenir chanson. On passe vraiment du coq à l’âne, en passant par tous les animaux de la ferme (« rires »).

On vous a surnommé les deux Calamity Jane des temps modernes. Petit quizz…
– A l’image de la conquête de l’Ouest, s’il vous fallait conquérir quelque chose, ce serait ?

Le cœur de Joaquin Phoenix, qui est mon grand idole (« rires »). Non, je plaisante… Conquérir… Le monde entier bien sûr ! Ou conquérir le cœur de Tarantino pour qu’il nous prenne sur sa B.O (« rires »).

– Le sens de l’aventure, c’est inné chez vous ? Vous avez ça dans le sang ?

C’est vrai qu’avec ma sœur Jess, nous avons pas mal voyagé. On vagabonde quoi. Nous avons eu beaucoup de périples dans notre vie, nous avons beaucoup galéré, nous avons beaucoup rigolé. Ça nous a forgées et ce n’est pas fini. Donc, oui, nous avons le goût de l’aventure, c’est sûr ! Le fait de ne pas savoir de quoi sera fait demain, c’est enrichissant, et ça nous fait vivre le moment présent à fond. C’est ça qui est génial, les surprises de la vie, ne pas savoir ce qu’il va se passer : l’aventure !

– Quel est votre juron fétiche ?

« Connard ! ». J’adore ce mot… J’aime bien la sonorité. Je l’utilise souvent. Nous sommes assez entières avec ma sœur (« rires »).

On vous souhaite une longue et belle aventure. Des projets en cours ? Des envies ?

Fin janvier, nous entrons en résidence au Théâtre de L’Eden à Senas, pour améliorer le spectacle au niveau du son, des lumières, etc. Nous sommes également en train d’enregistrer trois nouvelles chansons qui viendront s’ajouter à notre EP. Il y a aussi un nouveau clip à venir, et… plein de concerts !

 

Matthieu Bescond

www.isaya-music.com

 

Le 09/02 à la Médiathèque Albert Camus – Antibes (06), le 15/02 au Forum de de Berre – Berre L’Etang (13), le 22/03 à la Bibliothèqte de Jouques – Joucques (13), le 13/04 au Théâtre de l’Etoile – Chateaurenard (13) et le 22/06 au Moulin – Ventabren (13).

 

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