B SPOT

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Un cadre exceptionnel en couleurs rouges ombrées, des canapés confortables réunis dans deux salles de concerts, un bar, restaurant, lieu de rencontre, lieu de détente et de découverte, ouvert 6 jours sur 7, le B Spot existe depuis près de trois ans à Nice, tout en évoluant vers la perfection. Rencontre avec Philippe Delmas, co-programmateur et chargé des relations médias.

 

Quel est le concept du B Spot ?

Le B Spot est un club live privé qui fonctionne sur le modèle des clubs américains ou anglais, tels le Blue Note à New York et le Ronnie Scott à Londres. Ce sont des clubs basés principalement autour de l’artistique et puis sur la restauration et le bar. Très prochainement le B Spot va ouvrir un restaurant. Jusqu’à présent nous avions la formule restaurant mais plutôt allégée, avec des assiettes et des tapas. Nous avons deux bars : un bar central et un bar dans la première salle qui va être ouvert très bientôt à l’occasion de l’ouverture du restaurant. Le B Spot c’est avant tout un lieu, un projet culturel dans le sens que vous avez à la fois deux scènes: une scène acoustique pour la découverte, pour les artistes affirmés mais qui font de la création et une plus grande scène électrique. Cette dernière peut accueillir jusqu’à 9 artistes avec 200 personnes debout devant eux, tandis que sur la scène acoustique vous avez un peu près 4-5 musiciens avec une soixantaine de personnes devant eux.

 

Quel est l’objectif du B Spot?

Maintenant, nous avons la volonté d’évoluer vers les têtes d’affiche. L’objectif du B Spot c’est de sortir de l’eau et de donner au public le meilleur. Le public attendait un lieu comme le B Spot puisque c’est un lieu privé qui ne dépend de personne et qui se permet de faire venir de plus en plus de têtes d’affiche comme par exemple Tété ou Dominic Miller, qui est le guitariste de Sting. Ces musiciens viennent au B Spot puisque nous avons créé des liens avec d’autres clubs et des agences internationales qui nous envoient de plus en plus d’artistes internationaux. Donc notre objectif est de se professionnaliser au maximum dans l’intérêt de donner le maximum au public. Et le public l’a compris car nous avons de plus en plus de succès. Le public est toujours présent. Quand nous avons invité par exemple le groupe The Aristocrats, qui est un groupe mondialement connu, nous avions plus de 200 personnes. Donc le public est demandeur.

 

Il y a aussi le A Spot !

Le A Spot est un studio d’enregistrement qui est autonome mais qui fait partie de la formule complète du B Spot, qui donne la possibilité aux artistes de venir non seulement travailler leurs projets à enregistrer au A Spot mais également de venir sur la scène promouvoir leurs projets. Donc un artiste vient ici, il crée ses projets, les enregistre et les diffuse sur la scène. A ça s’ajoute évidemment la promotion de l’ensemble des concerts à travers les médias locaux.

 

Quelle est la place des artistes locaux sur la scène du B Spot ?

Nous sommes omniprésents à travers le studio qui enregistre les artistes locaux. Nous écoutons chaque projet et nous voyons comment il peut correspondre à une première partie, à une tête d’affiche. Beaucoup d’artistes locaux sont venus ici présenter leur nouvel album. Evidemment ,nous avons une sélection qui est drastique puisque le public va venir et va payer l’entrée donc il faut que ça soit bien ! On ne peut pas se permettre à faire passer un artiste qui n’est pas encore prêt pour la scène du B Spot.

 

Le B Spot propose aussi des concerts gratuits ?

Les revenus du B Spot reposent principalement sur la billetterie. Tous les concerts sont payants sauf le dimanche quand il y a des jams sessions. Ainsi, nous donnons au public la possibilité de venir gratuitement au B Spot, de découvrir le lieu, de boire un verre et de découvrir des nouveaux artistes. Nous avons Amaury Filliard, qui est un guitariste hors pair qui vient avec son trio tous les dimanches, avec Nadia aussi et qui reçoit chaque dimanche des invités. La scène est ouverte aux jeunes artistes qui ont envie de venir jammer avec des pointures. C’est une possibilité importante pour les artistes qui veulent venir s’essayer sur scène, plutôt dans le milieu du jazz.

 

Quels sont les styles de musique que l’on peut entendre au B Spot ?

Nous ne sommes pas bloqués sur une esthétique musicale et nous sommes très ouverts au niveau de la programmation. Ça va du rock fusion en passant par le jazz, le funk, la chanson française, le côté old school et le côté new school un peu plus proche du r&b, mais toujours avec un bon ton. Nous ne ferons pas forcément de machine commerciale. Nous allons plutôt choisir des artistes qui ont pour nous un sens. C’est vraiment un fil rouge pour nous. Le public attend ça en fait. Il y a déjà beaucoup d’offres à Nice. Nice est une ville très très dynamique. Nous, en tant que club privé, nous essayons de rajouter une barre supplémentaire. C’est pour cela que nous avons pris cette option de faire venir des artistes internationaux et pour le public ça représente quelque chose d’assez exceptionnel puisque ce sont des artistes qui ne sont généralement pas abordables, tandis qu’ici nous sommes près des artistes et on se sent comme si on était invité à un concert privé. Quand il y avait China Moses par exemple, après le concert elle a passé toute la soirée avec les gens à boire des verres, discuter de ses albums, à faire des dédicaces. Les artistes sont proches du public et vice-versa. Nous offrons ça : la possibilité de côtoyer les artistes. Et ça nous permet de voir tous les jours des gens qui sortent de chez nous avec le sourire. Au final c’est notre objectif. C’est de rendre les gens heureux comme nous sommes heureux de faire ce travail !

 

Quels sont les dates importantes à suivre au B Spot ?

En avril, nous avons des artistes qui sont vraiment dans la trame old school. Deux soirée exceptionnelles seront le 4 et le 5 avril quand nous recevrons Motown Supremacy: un groupe de soul qui a fait un vrai carton. Deux autres soirées exceptionnelles seront le 15 et le 16 avril avec Kid Créole & The Coconuts. C’est du latin funk. Nous avons eu des retours assez fracassants. Kid Créole est toujours si fou sur scène. Nous recevrons la formation complète, moins deux percussionnistes en fait. Ils seront 9 sur scène. Nous avons vraiment la chance d’accueillir aussi la formation Dal Sasso Belmondo qui sort un album et qui sera là le 20 avril. Ensuite, le 1er mai, nous recevrons Dominic Miller, le guitariste de Sting, qui viendra en quartet. Ça sera superbe ! Un autre grand spécialiste de la guitare, mais du blues, Kelly Joe Phelps, qui est le spécialiste mondial de picking et tapping en guitare blues viendra le 20 mai en solo, avec en première partie David Zincke. Une autre grosse soirée avec Tété, qui vient en solo avec Kaligagan en première partie, sera le 6 juin. Il y a encore de belles têtes d’affiche qui viendront en avril, entre autres Terence Trent d’Arby qui s’appelle maintenant Sananda Maitreya. Il doit être là le 25 avril. Ca sera une soirée exceptionnelle puisque c’est un artiste qui, à un moment donné, était mondialement connu. Par contre il a toujours une voix impressionnante.

 

Lyuba Sofronieva

www.bspot.fr

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