THOMAS AZIER

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Thomas Azier, ce nom sera bientôt reconnu à sa juste valeur et pour cause. Entre sensualité froide, fulgurances futuristes et mélodies sinusoïdales, le jeune artiste hollandais d’origine et berlinois de cœur est la révélation de l’année 2014. Protégé de Woodkid et Stromae, Thomas Azier fait une entrée fracassante en France avec le très attendu album « Hylas ». Rencontre avec un grand nom de demain.

 

Tu ne fais pas exactement de l’electro-pop étant donné que tu as ton univers bien défini. Cependant sur de nombreux sites, on te classe en DDR’n B. Etrangement, je n’ai pas trouvé de significations sur internet… Pourrais-tu nous expliquer ce que représentent les initiales?

C’est un terme que j’ai moi-même inventé, en réalité les initiales veulent dire « Deutsche Demokratische Republik » soit la république démocratique allemande ou Allemagne de l’Est. Etant donné que je fais ma musique à Berlin, j’ai voulu faire comme un clin d’œil à la ville qui m’a inspiré. Mais ça ne m’étonne pas que tu n’aies pas trouvé de réponse sur le net ! (rires)

 

J’ai entendu dire que le titre « Angelene » était une des rares chansons dont tu étais fier. Pourquoi celle-là?

Oui, c’est fou. J’en aime d’autres aussi mais je t’avoue que celle-ci, je l’affectionne beaucoup et je ne pourrais pas vraiment l’expliquer. Quand tu écris une chanson et que ça se profile exactement comme tu le souhaites… Tu es aux anges. C’est ce qu’il s’est passé avec « Angelene ».

 

Angelene est réelle ?

Tu veux vraiment savoir ? Même moi je ne sais pas si Angelene existe en réalité. Elle est présente tout comme elle ne l’est pas. Je ne suis pas sûre de son existence, c’est un peu comme une entité. C’est une réalité transformée.

 

Tu dis toi-même que l’idée de changement est un concept que tu verras tout au long de ta vie. La métamorphose est clairement importante pour toi. Est-ce que je pourrais en déduire qu’  « Hylas » est une des phases de ton changement ?

Dans un sens, le changement est constant et ne connaît pas de fin. J’ai réellement peur du changement, c’est une chose effrayante qui te tient aux tripes. Depuis que je suis jeune, je voyage et je le vois constamment, c’est un vrai challenge de l’affronter et même avec internet, tu peux le constater. Nous sommes une génération changeante et « Hylas » est pour moi une description du changement, le mien. C’est le fil rouge de mon disque, cela raconte comment je suis passée de jeune garçon à jeune homme. Donc oui, tu peux ! (rires)

 

Depuis tes débuts à Berlin où tu composais dans une usine désaffectée, il y a eu du chemin ! Maintenant « Hylas » connait un réel succès, pensais-tu un jour connaître une telle réussite ?

J’ai fait simplement ce que j’aimais, sans prétention et à aucun moment j’aurai pu me douter qu’ « Hylas » aurait pu avoir autant de succès donc je profite vraiment de chaque instant. On ne sait jamais si une telle occasion peut se reproduire donc il faut le vivre au maximum et en jouir autant que possible. C’est ce que je fais d’ailleurs! (rires)

 

Stromae passera le 22 juillet aux Voix du Gaou à Six-Fours. Etant donné que tu fais normalement la première partie, seras-tu ici aussi ? Il n’y a pas d’annonce à ce sujet.

Je dois d’abord finir ma tournée pour « Hylas » mais je t’avoue que je ne sais pas encore pour la date des Voix du Gaou. Je ne voudrai pas te dire que c’est le cas si je ne suis pas présent le jour venu (rires). Tu le sauras vite !

 

Sarah Lonegro

www.thomasazier.com

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