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Les 5 californiens de The Mystery Lights enchaînent les dates après la sortie de leur album éponyme signé chez Daptone Records. Ils nous délivrent un rock rétro qui s’affranchit de tout clichés, avec une énergie sauvage et organique propre aux groupes garages des États-Unis. Nous rencontrons Mike, guitariste-chanteur du groupe.
Peux-tu nous parler de la création des Mystery Lights ?
Oui bien-sûr ! Ça remonte au lycée en Californie, nous avions la même passion pour la musique, nous avons commencé à faire pas mal de jams ensemble, puis nous avons enregistré des maquettes et avons fait quelques concerts ici et là. Nous avons fait une petite pause pendant l’Université, et après ça nous sommes allés à New York avec l’intention de faire les choses comme il faut. Nous avions en tête d’enregistrer en studio nos chansons, car jusqu’ici nous n’avions encore sorti aucuns titres. C’est à partir de ce moment que le projet The Mystery Lights devient réellement concret.
Quelle est l’opposition entre le rock de la côte Est et de la côte Ouest aux États-Unis ?
Nous n’étions pas vraiment au courant de ce qu’il se passait autour de nous à propos de tout ça, nous étions plutôt concentrés sur notre musique. J’ai beaucoup de mal à répondre à cette question, peut-être que la Californie a plus de groupes rock garage et psychédélique, mais finalement peut être pas. Il existe une différence c’est certain, mais pour nous, on peut trouver tous les styles de rock des deux côtés. Concernant notre musique, on ne se situe ni d’un côté ni de l’autre. On joue simplement notre rock.
Parle-nous de votre rencontre avec Daptone Records.
C’était il y à deux ans je crois, on jouait un concert à Brooklyn en plein été, ils étaient présents et sont venus nous voir à la fin du concert. En tant que fans de ce label nous étions vraiment très content de pouvoir leur parler. Après quelques bières ils nous ont dit vouloir créer Wick Records, un label rock garage, et ils nous ont proposé de les rejoindre ! Nous n’étions en rapport avec aucuns labels à l’époque, donc être approché par Daptone c’est vraiment un rêve qui devenait réalité.
Qu’est-ce que tu penses de la scène et du publique rock en France ?
On a vraiment adoré le public en France, la foule voulait juste danser et faire la fête avec nous. C’était vraiment une super ambiance. Nous ne connaissons pas vraiment la scène rock en France, je me rappel d’un groupe de la dernière tournée à Bordeaux qui était génial. Mais ce que je retiens de la France c’est plutôt le public et son énergie.
Quels sont vos plans pour l’avenir ?
On est rentré en studio en Janvier dernier, on aimerait sortir un nouveau single dans quelques mois, puis un nouveau CD l’année prochaine. Enfin nous repartirons en tournée, dont le tour des festivals en été !
Enfin, quels seraient tes conseils pour un jeune groupe de rock ?
Pour un jeune groupe de rock, qui aurait peur de se lancer et jouer devant un publique, ou qui ne se sentirait pas encore prêt, mon conseil serait de tout simplement le faire quand même. C’est le meilleur conseil que je puisse donner à un très jeune groupe : Jouer sur scène. Sinon, ne fais jamais semblant, garde le côté organique de la musique, ne fais pas ta rock star non plus. Reste toi-même et soi honnête, dans ton attitude et ta musique. Reste humble, et ne pense pas à l’argent. Et finalement soi patient, cela peut prendre beaucoup de temps de sortir un CD, de monter une tournée… il faut avant tout prendre son temps.
Valentin Farin
Le 06/06/17 au Rockstore – Montpellier (34) et le 08/06/17 à Le Rat’s – Puget sur Argens (83).