THE BUTCHER’S RODEO

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Pour ceux qui ne les connaissent pas, The Butcher’s Rodeo c’est Vince (Aqme, ex Noswad) au chant, Kwet (Strike Back) à la guitare, Thomas (Vera Cruz) à la batterie, Tonio à la guitare et Julien à la basse. S’auto proclamant groupe de Hobocore, les Butchers ont su depuis 6 ans se faire une place dans le milieu du metal Français, avec une vraie patte musicale et un univers en constante évolution. Rencontre avec le quintet déjanté pour nous présenter son nouvel album « Backstabbers », à l’abordage moussaillon !

 

Comment allez-vous les Butcher ?
Super bien, on sort d’une première partie de tournée en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas avec les Rise, malgré des petits soucis techniques. Nous reprenons en France pour 9 dates d’affilées…
En combien de temps vous-avez enregistré ce nouvel album ?
Ce nouvel album qui s’intitule « Backstabbers » (en français « Traitres ») a pour fil conducteur l’histoire d’un pirate malchanceux, avec un équipage maudit. Un peu dans la même veine que « Pirates des Caraïbes ». Nous avons mis une dizaine de mois à le composer, comme d’habitude nous l’avons fini en urgence, c’est la règle chez Butcher’s Rodeo. En janvier 2016, nous sommes partis 26 jours dans le studio Sainte Marthe avec Francis Caste aux manettes. Depuis longtemps, nous voulions enregistrer avec lui, donc souhait réalisé ! Nous sommes hyper carré en studio, c’est vraiment 2 univers différents lorsque l’on compare avec la scène.
Est-ce que l’intro fait référence aux légendes vikings ?
Non, pas vraiment, nous n’avons pas mis d’influences celtes. Ça fait partie des choses spontanées, car à la base, nous n’avions pas d’intro. Francis a eu l’idée de rajouter ce passage, que nous avons travaillé en quelques jours. Et nous avons trouvé que ça s’enchaînait super bien avec « Little Death », le deuxième morceau. C’était vraiment pour introduire l’univers de l’équipage maudit et de ce pauvre pirate, ça sent un peu le désespoir. Nous voulions installer le décor, pour mettre l’auditeur dans l’ambiance.
Que signifie la « pause » musicale « The Journey » dans le disque ?
Dans la continuité de l’intro, nous voulions vraiment ancrer cet univers dans l’album et joindre cette pause au milieu du disque comme une respiration, plutôt que d’enchaîner les 12 morceaux. Ce premier album se veut comme un livre avec des chapitres.
De qui est la magnifique pochette ?
La thématique forte est donc la piraterie, par ce bateau qu’on peut voir de plusieurs façons, qui fait naufrage ou qui sort de l’eau par une malédiction, le tout appuyé par ce monstre marin en fond. Nous voulions soigner notre premier album, sachant que le premier EP a été écrit à l’arrache et que le deuxième EP, avait pour fil conducteur les fantômes dans les endroits les plus bizarres. Tonio écrit la majorité des chansons, et ça nous correspond bien aussi, de par nos vies sur la route et rock’n’roll. Celui qui a réalisé la pochette est Alex Diaz, qui est un super graphiste et chanteur de « The Prestige », un groupe avec qui nous sommes partis en tournée à Cuba. C’était déjà des amis et c’est devenu des super potes. Alex nous avait déjà fait un graphisme pour un t-shirt qui s’est vendu comme des petits pains.

Peut-on espérer une date en 2017 dans le Var ou les Alpes-Maritimes lors de la tournée ?
Nous avons pris contact avec Eric du Rat’s dans le Var. Nous jouerons peut être aussi du côté de Marseille et/ou de Nice.
Comme toujours le mot de la fin pour votre public ?
Nous sommes super chauds, car les 3 dates précédentes en Allemagne ont été annulées à cause de soucis techniques et en plus on partage la scène avec les « Rise ». Toujours la même chose, décollez vos fesses de vos ordis, et de vos canapés et venez bouger en concert ! Les rencontres se font là !

Céline Dehédin

thebutchersrodeo.com
#NVmagZoom

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