SYNAPSON

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Véritable sensation de l’électro, Synapson c’est l’histoire de deux amis d’enfance Alexandre Chiere et Paul Cucuron. Mordus de musique, ils ont décidé de créer ce duo. De l’origine du groupe à son avenir en passant par le rôle du confinement, Paul s’est confié sur l’évolution du binôme.

(Propos recueillis à l’occasion du DJ set du groupe au IT Villaggio – Cap 3000)

Tout d’abord, comment le groupe s’est créé ?

C’est une histoire classique. Alexandre et moi sommes copains depuis près de 20 ans. On a toujours eu cette passion commune pour la musique. Au fur et à mesure de nos études on s’est retrouvé dans la même ville à Paris. On a ainsi commencé la musique à ce moment-là. Personnellement à 18 ans, j’avais une émission à Toulouse où j’ai pu fréquenter des studios. 

Comment définirez-vous le style de Synapson ?  

On s’inspire des univers du monde entier et de toutes les sonorités possibles. On a toujours ce fil rouge de la musique électronique même si aujourd’hui quasiment 99% des albums que ce soit pop ou électro sont faits de la même manière d’un point de vue technique. La façon de faire n’est plus propre à la musique électronique. 

13 ans après la création de votre groupe, qu’est-ce qui a changé pour vous depuis le début ? 

Je dirais que c’est un peu comme l’entraînement d’un sportif. On a des acquis mais on continue à travailler pour développer de nouvelles facettes. Le principal changement c’est qu’aujourd’hui, on est moins contraint par ce qu’on est capable de faire. C’est plus simple désormais de parler en amont d’une sonorité qu’on aimerait faire et ainsi le réaliser plus facilement par la suite.  

Vous avez dû également faire face aux différents confinements, comment l’avez-vous vécu ? 

On n’en a pas trop souffert car notre particularité réside dans le fait qu’on a toujours travaillé chacun de notre côté avec un studio pour Alexandre et un autre pour moi. Ça permet de laisser de l’espace à la créativité de tout le monde. On n’a jamais arrêté de bosser. Durant le premier confinement on a pu sortir le Global Music Volume 1, notre dernier album en date. L’idée pendant cette période était de préparer un maximum de sons afin de les sortir en compilation. On est en train de préparer le volume suivant. 

Après quatre albums studios depuis 2009 vous avez pris la décision de ne plus en sortir mais plutôt des titres par titres, pourquoi un tel choix ? 

Le Global Music Volume 1 est un peu l’exception. Cependant il est vrai que nous préférons sortir des titres régulièrement et ne pas attendre le format classique des albums qui peuvent aller jusqu’à un an et demi d’attente. Si un morceau nous plaît, on a envie de l’envoyer directement. De plus, on est deux impatients. Ça permet de défendre le morceau plus longtemps.

Comment préparez-vous l’arrivée des festivals après deux ans de restrictions sanitaires ? 

On a eu un peu de chance car on a pu faire une tournée fin 2021 avant le retour des jauges. Là on est hyper contents car on repart avec la même équipe. Fin mai on répétera les concerts en version 1h pour les festivals. Il faudra être prêt dès le mois de juin car on commence par un gros festival Garorock.  

Comment envisagez-vous l’avenir de votre groupe ?  

Tout d’abord, on espère pouvoir continuer à vivre de notre passion le plus longtemps possible. On est toujours autant passionné, avec cette soif de rencontrer notre public. Pour être honnête, on ne se projette pas sur le long terme. On prépare Global Music Volume 2 avec de nombreuses idées. L’idée est de sortir des titres de façon assez régulière. On commence à aider des artistes en développement. De mon côté c’est axé sur le mix et le mastering. Cependant ça ne se fait pas sous le nom du groupe.  

Guillaume Operto 

Le 20/07/2022, dans le cadre du Jardin Sonore Festival, au Domaine de Fontblanche – Vitrolles (13) et le 22/07/2022 au Mas des Escaravatiers – Puget-sur-Argens (83). 

www.synapson.fr 

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