SÜEÜR

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Süeür a été créé par Théo Cholbi et Florian Serrain deux jeunes qui ont décidé de s’unir pour démontrer leurs talents sur le devant de la scène. C’est un groupe qui mélange les genres musicaux tels que le post-punk, de la drum & bass, de la noise et du hip hop sur lesquels Théo pose ses textes. Avec une sonorité explosive, une originalité et une animalité, ils auront réussi à se faire remarquer sans même avoir sortie un clip officiel.

Qu’est-ce qui vous a motivé pour vous lancer dans la musique ?

Cela fait longtemps que nous nous sommes lancés et chacun de notre côté nous avons tenté plusieurs groupes différents. Cela faisait longtemps que nous avions des projets et à chaque fois que ça n’aboutissait pas, nous avons voulu en recréer un autre. Lorsque nous nous sommes connus, on jouait du post punk basse/batterie dans différentes formations. Après cela, c’était le deuxième projet qui n’arrivait pas aboutir sur quelque chose.  Nous avons ensuite décidé de changer la configuration, Florian est resté tout en prenant la responsabilité de la partie mélodique du projet. Et moi (Théo), j’ai décidé de passer aux textes et de lâcher un peu la batterie, tout en me chargeant des beats électroniques.

 

Pourquoi avez-vous donné le nom « Süeür » à votre groupe ?

Quand nous avons décidé de créer ce projet, nous nous sommes retrouvés un jour de canicule en juin 2017. Nous nous sommes dit qu’il fallait lancer un nouveau groupe ensemble mais que nous allions d’abord laisser passer l’été. Et quand nous nous sommes retrouvés après l’été et qu’il a fallu trouver un mot nous nous sommes rappelé que ce 21 juin 2017 il faisait un 38°5 à 20h et la chaleur était insupportable. C’est là que nous avons décidé de donner le nom « Süeür » à notre groupe. Et cela sonnait comme une évidence car lorsque nous étions en train de répéter, au bout de trois morceaux nous étions bien évidement en sueur. Généralement c’est ce qui arrive quand nous sommes stressés, lorsque nous arrivons en retard au boulot, quand nous mangeons trop épicé, quand nous faisons de la musique lorsque nous sommes excités. C’est un mot efficace qui permet d’englober énormément de choses.

 

D’où puisez-vous votre inspiration pour écrire vos chansons ?

D’abord dans les films bizarrement, c’est-à-dire des vieux films d’auteurs avec des dialogues plutôt importants. Dans la chanson française classique comme Brel, Barbara, Ferré, Garou et en même temps dans tout ce qu’il y a de nouveau comme Vald, Booba (pas forcément le Booba d’aujourd’hui mais le Booba de l’époque) « Lunatic ». Il y aussi les rappeurs américains comme Eminem.

 

Sans n’avoir rien sorti d’officiel, vous avez été programmé à l’Edition 2019 du festival Rock en seine. Quelle a été votre réaction ? 

Deux jours avant, nous avions sorti un clip, mais il est vrai que nous avons été programmés sans n’avoir rien sorti du tout, donc nous étions très heureux. Nous avons joué à 21h et le score a été de 40.000 personnes à 300. C’était surtout le 6ème concert du projet Süeür, donc nous n’avons pas trop réalisé. Nous avons voulu mettre une claque, mais c’est surtout nous qui l’avons prise.

 

Pourquoi avoir donné le nom « Quand la logique n’existe pas, les rêves parfois existent » au premier titre de votre album ?

Parce que c’est une chanson un peu chamanique qui nous fait un peu penser à Brigitte Fontaine. Nous pouvons dire que c’est un mélange de Brigitte Fontaine et de Massive Attack. Cela veut dire « lâchons prise ».

 

Votre clip intitulé « Sur Ma vie » enregistre plus 184.000 vues sur YouTube. Pour vous est-ce un exploit ?

Oui ! Parce que c’était le premier clip que nous avons sorti. Nous n’avons pas trop réalisé la première semaine après sa sortie lorsque nous avons constaté les vues monter. Nous avons essayé de ne pas trop regarder le compteur, parce que sinon nous n’allions faire que ça. Donc oui ! C’était un très bon début et nous en sommes fiers.

 

Comment vous sentez-vous après les nombreux retours sur les réseaux sociaux après la diffusion de vos clips ?

Nous nous sentons bien. Mais c’est un peu compliqué car ça va très vite et cela nous suffit largement que les clips soient autant partagés sur les réseaux. Mais nous sommes en 2020, et dans l’industrie dans laquelle nous nous trouvons, il en faut plus parce que 150.000 vues ce n’est pas non plus grand chose. L’homme en veut toujours plus et les partenaires professionnels et artistiques qui nous entourent aussi.

 

Quels sont vos projets d’avenir ?

Nous avons la sortie du clip « Ce Soir », puis nous avons prévu une petite tournée dans des petites villes de France et dans des festivals. Nous aimerions partir en studio pour enregistrer l’album, la deuxième rondelle comme nous disons et pouvoir le sortir avant la fin de l’année 2020.

 

Housseynatou Diallo

Le 29/04/20 au 6mic – Aix-en-Provence (13).

www.facebook.com/sueurdenous

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