SELINA MARTIN

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#NVmagZoom

Auteur-compositrice-interprète canadienne de talent, Selina Martin a posé ses valises dans le sud de la France et se lance dans une carrière solo. Au croisement entre la pop, le rock, le punk et la musique expérimentale, elle repousse toujours plus ses limites pour proposer des compositions incroyablement accrocheuses. Une nouvelle aventure s’écrit pour l’artiste…

Selina, tu as un petit accent ; j’en conclus que tu n’es pas française ?

Non, je suis canadienne anglophone.

 

Peux-tu nous parler de ton parcours musical ?

J’ai grandi dans une ferme près d’Ottawa, j’ai vécu à Toronto dans une grande communauté d’artistes mais avec le temps c’était de plus en plus difficile de trouver l’inspiration. J’ai fait quelques albums et beaucoup d’autres choses. J’ai joué et chanté sur plusieurs autres albums, et pièces de théâtre à Toronto mais j’ai eu envie de faire un grand changement, alors j’ai vendu ou donné tout ce que j’avais et je suis arrivée en France. Toute seule. Il y a un an. C’était difficile mais intéressant. Je trouve de nouvelles sources d’inspiration ici.

Pourquoi Cannes ?

Quand j’avais 20 ans j’avais passé 7 mois et demi près de Villefranche-sur-Mer, et je m’étais alors juré de vivre ici un jour. Ça m’a pris un peu de temps mais me voici !

Combien as-tu enregistré d’albums ?

4 et demi ! Le premier est sorti en 1998, comme tu vois j’ai de l’expérience ! Mais sur scène je suis seule avec ma guitare ; les chansons sonnent différemment.

Comment peut-on t’écouter ?

Sur toutes les plateformes et dans les concerts. En mars, je fais une tournée européenne avec mon ami Tom Holliston de No means No. 24 dates en Allemagne, Belgique, France…

Au Canada tu jouais en groupe, pourquoi as-tu choisi de jouer seule en France ?

Je suis nouvelle ici, je dois me faire connaître avant de remonter une formation. Et puis je suis très sélective (rires). Plus sérieusement, je ne sais pas pour le moment. Je cherche de nouvelles idées. Je vais laisser les choses venir.

Depuis que tu es en France tu as composé de nouvelles choses ?

Oui. La chanson que je viens de vous jouer, ainsi que deux autres. Ça me prend beaucoup de temps de composer. En plus j’ai passé une année entière à déménager de Airbnb en Airbnb, alors c’était difficile ! J’ai eu du mal à obtenir mes papiers ici, mais ça m’a inspiré une chanson. Une chanson sur l’attente. Une chanson très lente (petit rire). J’ai aussi passé du temps au Maroc où j’ai écrit Here in Tangier. Celle-ci est plus « énergétique » !

C’est facile pour toi de jouer en acoustique ?

J’adore le travail en studio ; trouver des sons, des idées d’arrangements… Mais toutes mes chansons sont écrites à l’acoustique au départ.

Qu’apporterais-tu comme disque, livre et film sur une île déserte ?

“A Night at the Opera” de Queen. Quand j’étais petite je l’écoutais sur une cassette de mon père ; je le connais chaque note de cet album. “Les Versets Sataniques” de Salman Rushdie. C’est un livre rempli de joie, de vie et d’humanité. J’ai adoré ce livre. J’ai donné tous mes livres quand j’ai déménagé de Toronto, sauf celui-ci. “Topsy-Turvy” par Mike Leigh. J’adore ce réalisateur. Il est anglais et épique. Il y a plein de sens cachés dans ce film.

Une interview L’Oreille Qui Gratte

www.loreillequigratte.com

 

Le 08/03/18 au Borghese – Nice (06), le 09/03/18 au Bistrot Gapençais – Gap (05), le 10/03/18 au Lollipop – Marseille (13).

www.selinamartin.com

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