SCAN X

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Qui de mieux placé pour réellement retracer l’évolution de la scène électronique française des années 90 que le sieur Scan X ? Pionnier du live techno en France et proche collaborateur de Laurent Garnier depuis ses débuts, notoirement discret et mystérieux, l’artiste revient en détail sur son parcours artistique, sa discographie, ses musiques de films, son approche globale envers les machines et ce qui nous attend venant de lui. Entretien sur un transat, les pieds dans le sable au bord de l’eau sous une petite ondée estivale lors de son passage à la soirée Vertigo à Golfe-Juan.

 

Tu as commencé en 1993 en ayant déjà une patte. Combien de temps avant avais-tu commencé à composer ?

Dès l’âge de 15 ans, j’avais déjà un groupe. À l’époque je faisais de la guitare. Quand on revient en arrière, il faut bien s’imaginer que les gens qui ont découvert la scène électronique à leurs débuts venaient d’univers totalement différents. Il y en a qui venaient du jazz, d’autres du rock, etc. Moi, je venais plutôt du rock et comme beaucoup, j’ai vu la lumière lors d’une première rave party. C’était en ’91, c’était à Paris, c’était les soirées Fantom. J’ai vu 8000 personnes toutes différentes avec vraiment une énergie que je n’avais jamais vue, alors, je suis ressorti de là ne sachant pas trop si j’avais adoré ou détesté, mais en tout cas, c’était un choc. En redescendant un peu et en analysant, je me suis dit « voilà, il se passe vraiment quelque chose et on est en train de le vivre ». Donc, j’avais à l’époque guitare, basse, etc… J’ai tout revendu ! J’ai commencé à faire de la musique électronique. En plus, à l’époque, il n’y avait pas Internet alors c’était un peu le parcours du combattant pour savoir quelles machines acheter et je ne connaissais personne autour de moi qui faisait cette musique alors c’était un peu la quête du Graal.

Donc j’ai appris à me servir des machines et deux ans après, j’ai envoyé plein de démos. J’ai fait 200 envois, je crois, un peu partout à des labels que j’aimais, puis d’autres que je pensais que ça pouvait intéresser, et j’ai eu 3 réponses positives dont Fnac Music à l’époque, qui était, pour resituer un peu, le seul label à sortir de la musique électronique dancefloor en France. À l’époque, il y avait déjà Laurent Garnier dessus, il y avait des groupes comme St Germain ou Lunatic Asylum qu’on voit moins aujourd’hui. Et donc, je me suis dit « c’est un label français, je suis français » et c’est vrai que c’était un argument d’Eric Morand qui était à la tête du label de dire « Pense que c’est bien, la proximité. On commence une aventure et tu nous rejoins là-dessus ». Donc voilà, il m’a convaincu et c’était le début.

 

Pourquoi ton 1er E.P. n’avait pas de titre ?

En fait, chez Fnac, souvent les premiers maxis n’avaient pas de nom. C’était le « Scan X E.P. », et après, il y avait des noms de morceaux, bien évidemment, mais c’était l’idée de dire « voilà: un nouvel artiste est arrivé »…

 

Puis le « Satori E.P. » (1993) est venu après…

« Satori », c’est le 2ème et il n’y en a eu que deux sur Fnac Music parce qu’après, ça a fermé fin ’93. Pas du tout à cause de nous, parce que nous, on commençait vraiment à exploser, mais à cause de toute la partie pop qu’il y avait sur d’autres divisions où il y a Fnac Music qui ont coulé les finances, donc ça a fermé, et c’est là où F-Communications a été pendant 15 ans le principal label électro en France, le label de Laurent Garnier, quoi.

 

Ensuite, il y a eu le « Random Access E.P. » (1994), et là, on sent que tu as une patte d’un côté plus techno mais qui flirte aussi un peu avec la psytrance…

C’était une époque où tout était un peu mélangé. En fait, une soirée pouvait commencer house, après, on allait vers quelque chose de plus techno, milieu/fin de soirée des fois plus dur, limite hardcore, et après, on redescendait sur des trucs trance. Donc, comme c’était un peu « en vrac », j’ai envie de dire, il n’y avait pas tous les codes, etc… et voilà, moi, j’ai grandi dans ce style de soirées. Aujourd’hui, il y a 40000 styles et même des fois, tu inventes un nom pour mettre des cases mais à l’époque, il n’y avait pas du tout ça, on disait « techno », on disait « musique électronique », c’est vrai qu’on disait peut-être « trance » ou « house », mais c’était tout, quoi. Et c’est vrai que moi, j’aime bien la musique qui fait danser mais j’aime bien aussi la musique mentale, cérébrale. Je pense que c’est souvent ce qu’il reste dans la musique. C’est-à-dire que le rythme passe mais ce qu’il reste va être tout ce qu’il y avait autour: l’ambiance, l’atmosphère, les mélodies, le sound design, … ça, c’est mon point de vue. Enfin, je pense que c’est vrai parce que voilà, le rythme est là pour faire danser, mais après, s’il n’y a rien autour, on passe à autre chose…

 

Et tu as été un des premiers à faire des lives finalement…

Voilà. À l’époque, c’était vraiment la culture du DJ et c’est vrai que c’était très compliqué de faire des lives parce qu’il n’y avait pas d’ordinateurs portables, il fallait donc séquencer avec des machines analogiques. Les samplers, c’était des grosses machines de 25kg, donc, c’était compliqué, mais moi, je partais tous les week-ends avec mes 80kg de matos, je me faisais pester aux comptoirs d’enregistrement parce qu’à l’époque, il n’y avait pas de limites et voilà. On n’était pas beaucoup: il y avait moi et Lunatic Asylum. Pour moi, c’était une évidence, en fait, de faire des lives, parce que c’était la manière d’avoir le lien le plus proche entre ma musique et les gens. Après, jouer la musique des autres quand on est DJ, j’ai rien contre ça, mais il y en a qui le font beaucoup mieux que moi donc je le fais de temps en temps parce que j’aime bien faire découvrir des choses mais je pense que je raconte mieux une histoire en faisant des lives avec ma musique.

 

Ensuite il y a eu quelques maxis…

Il y a eu « Intrinsic Mind » (1995), après il y a eu « Bleu » (1995) qui était très techno, et après, il y a eu des maxis qui annonçaient l’album [Chroma]. Donc, il y avait eu « Wasteland » (1996), il y avait eu « Earthquake » (1996) qui a été un peu un hymne en son année…

 

Et ce qu’on peut découvrir dans « Chroma » (1996), c’est vraiment une palette incroyable de tout ce que tu fais. Tu pars dans des trucs beaucoup plus cinématiques, ambient, plus downtempo, tu rentres plus dans une électro à la Aux 88 de temps en temps, bref, on sent que tu commences à te diversifier.

Faire un album qui soit un monolithe ou un album-concept, il faut vraiment que ce soit exceptionnel pour tenir la longueur. Les albums qui sont assez monolithes, on se dit « voilà, il y a peut-être de quoi faire 2 bons maxis dedans, et le reste, c’est un peu des doublons », donc je ne voulais pas du tout tomber dans ce cliché. Et puis, c’est surtout que je ne le voyais pas autrement. Pourquoi faire des longs formats si ce n’est pas pour explorer des choses qu’on ne fait pas sur des maxis ? Donc, c’était juste une évidence. C’est vrai que moi, si je découvre un artiste ou que je le connais par ses maxis, si je vais acheter son album, je pense que j’attends de retrouver peut-être ce que j’adore chez lui mais aussi qu’il me surprenne. Et je pense que le bon album, c’est ces deux facettes.

 

Ensuite, tu as sorti « Lost » (1997), qui est lui encore nettement plus électro, on ressent une ambiance plus Drexciya, Underground Resistance quelque part…

En fait, l’idée, c’était de faire une espèce de retour « underground ». Alors le mot est un peu galvaudé aujourd’hui, mais, il y avait eu cet album [« Chroma »] avec beaucoup de promo, « Earthquake » qui tournait en rotation toutes les nuits sur M6, donc j’avais été très visible et du coup, je me suis dit « je vais me servir de cette visibilité pour faire découvrir une facette plus sombre, plus difficile que les gens n’iraient peut-être pas d’eux-mêmes acheter ou écouter. » J’étais un peu avec mon bâton, l’air de dire « voilà, je vais vous faire découvrir quelque chose », et donc c’était ça, l’idée.

 

Et après, mystère: plus rien ne sort et apparemment, tu te lances dans la musique de film…

Après, il y a déjà beaucoup de lives, c’est-à-dire que « Lost », c’est en ’97. 1998, ’99, 2000 sont trois années où j’ai énormément tourné. Comme je te l’expliquais, il faut vraiment se souvenir que lorsque je faisais un live, j’avais une heure de branchements, je pouvais enchaîner 3-4 dates dans le weekend, je revenais, j’étais fatigué; rebrancher les machines pour 3 jours, … Alors, c’est même pas la question de l’énergie, c’est aussi qu’il faut avoir l’envie. Et voilà, peut-être que j’avais besoin de faire un break, de me dire « où est-ce que je veux aller ? » et d’utiliser ce temps… C’est rare dans n’importe quel métier d’avoir du temps, c’est un luxe. Donc je l’ai pris et c’est vrai, j’ai effectivement commencé à me dire « pourquoi pas la musique de film ? »…

 

J’ai l’impression que ce côté cinématique s’annonçait déjà dans « Chroma » quand on entendait des morceaux comme « Blackmoon » ou « Requiem »…

Ah ouais, c’est très, très cinématique, bien sûr… puis j’adore des réalisateurs comme [Stanley] Kubrick ou David Lynch parce que justement, la place de la musique est essentielle. J’adore le sound design. Je suis un peu un geek au niveau du matos, donc le travail sur les textures, travailler là-dessus, ça me parle ! Et peut-être aussi se libérer d’un format. C’est-à-dire que j’ai connu les tous débuts où des fois il y avait des maxis qui duraient 15 minutes, et peut-être que la musique se structure beaucoup mais ça m’a un peu ennuyé. Donc peut-être que je ne me suis pas retrouvé là-dessus et que j’ai été ailleurs.

 

Et les films pour lesquels tu as fait de la musique n’ont jamais été commercialisés ?

Si, alors, il y en a un qui a existé et qui, malheureusement, n’a jamais trouvé de distributeur et j’ai retravaillé après avec le même réalisateur sur un moyen-métrage. Bon, j’ai fait d’autres choses aussi…

 

Et les musiques elles-mêmes ?

Ah, les musiques, non, on ne les a pas sorties… c’est compliqué de sortir une musique de film. À la limite, aujourd’hui, on pourrait avec Internet… mais j’ai aussi fait de la musique pour Sony / Playstation sur un jeu comme « Ghost In The Shell » et c’est une époque où j’ai aussi fait beaucoup de remixes. Comme ça n’avait pas mal marché sur « Chroma » et « Earthquake », la demande en remixes était telle que si je disais oui à tout, de toutes façons, ça ne me laissait plus le temps pour faire ma musique. C’était donc par rapport au nombre de lives que je les faisais. C’était la balance que j’avais trouvé à l’époque. Et puis, si tu prends un artiste comme Carl Craig, ce sont des gens qui ne font de la musique que par les remixes. Il ne faut pas tomber dans ce piège parce que ça peut être aussi en être un, et du coup, en 2001, quand j’ai commencé à retravailler sur un nouvel album, il y avait l’énergie et l’envie. Et je pense que ça, c’est essentiel. Je n’ai jamais sorti un disque que je ne puisse pas défendre. Le truc, c’est que, comme le vinyle, à l’époque, il y avait un coût de fabrication et il y avait vraiment une démarche peut-être plus qualitative qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, un label ne peut sortir que du digital. Si il se plante sur 9 sorties sur 10, ce n’est pas grave, il ne perd pas d’argent. Donc on est un peu noyé dans un flot que je regrette un peu et c’est vrai qu’aujourd’hui, les producteurs, enfin ceux qui sortent beaucoup de disques, sont obligés d’en sortir beaucoup pour être visibles. Et voilà, ce n’est pas forcément un truc que je défends mais après, c’est comme ça, voilà.

 

Par la suite, tu as fait « How To Make The Unpredictable Necessary » (2003)… pas le titre le plus simple…

Non. Bravo. (rires) C’était un retour techno, peut-être plus aux fondamentaux. Il y avait eu aussi 3 maxis qui gravitaient autour de cet album. C’était un album de retour à la techno deux ans avant de rentrer dans une plus grande collaboration avec Laurent Garnier qui a été un axe dans mon travail.

 

Qui, finalement, n’a toujours été pas loin…

Tu sais, de toutes façons, sur Fnac Music, on était cinq, donc on se connaissait tous. Au début de F-Com, on était une petite dizaine. On tournait ensemble, on faisait des dates ensemble. C’était vraiment un tout petit milieu, donc forcément, tu es amené à côtoyer, donc à devenir ami… Aujourd’hui, tu as des labels où il y a tellement d’artistes et de styles différents qui ne jouent pas sur les mêmes scènes… ils se connaissent pas, quoi.

 

Et donc, par la suite, tu ne sors quasiment plus que des remixes…

Voilà. En 2004, j’ai fait une musique de film avec Garnier. Ça, c’était pas mal de travail aussi, et l’année d’après, il y a eu F… U! FCom qui était une sous-division de F-Communications. Il commençait à y avoir une crise du disque qui commençait à être douloureuse, et l’idée de F… U! FCom, c’était d’être en réaction avec ce qu’on était devenus. Pour pas se prendre au sérieux, pour se prendre à contrepied, pour dire « voilà, au bout de 10 ou 15 ans, on a moins de choses à dire », donc voilà… l’idée, c’était d’avoir ça. Donc moi, j’ai sorti 2 maxis sur cette sous-division. Donc ça, c’était 2005 et 2006. J’avais aussi mixé tout l’album de Laurent [Garnier] qui est sorti en 2005 [« The Cloud-Making Machine » – ndlr]…

 

Et le film que vous aviez fait en 2004, qu’est-il devenu ?

Alors le film, pareil: malheureusement, il n’a jamais trouvé de distributeur. C’était « Globi », par les mêmes producteurs que « Kirikou », et comme c’était une prod avec plusieurs pays, …

 

Globi ?

Ouais, en fait, Globi, c’est un petit personnage… Nous, on a Casimir, et Globi, c’est une espèce de petit perroquet qui est très connu en Suisse, donc c’est un peu l’histoire de ça. Je crois que les producteurs voulaient quelque chose de beaucoup plus commercial et notre musique n’a pas été retenue… C’est dur le cinéma pour ça, la musique de film… Donc voilà, donc après on est en quoi ?…

 

2008, c’est la dernière année où tu as sorti un E.P…

Voilà, alors 2007, c’était un peu la fin de F-Communications, donc en 2008, j’ai effectivement sorti une série de maxis sur plein de labels: Initial Cuts, Harthouse, Skryptöm… Et l’année d’après, je pars en tournée avec Laurent Garnier. Pour la première fois, il a quelqu’un qui l’assiste aux machines… et là, on est partis jusqu’en 2012 pour quasiment 300 ou 350 dates. On a beaucoup tourné. En Asie, plusieurs tournées US… parce qu’on a fini les deux dernières années avec un concept DJ/live de 5 heures… Donc, le seul moment où j’ai retrouvé un petit créneau pour travailler pour moi, c’était en 2013. J’ai sorti un maxi sur Herzblut, qui est le label de Stephan Bodzin.

Alors, entre temps, en 2012, avec Laurent [Garnier], on a fait de la musique de film qui, là, par contre, est sortie. C’est « Play ». C’est un film sur le sport. Un documentaire sur le sport pour Canal+ qui était fait par Manuel Herrero, celui qui faisait « Les Nouveaux Explorateurs ». La musique est mortelle. Franchement, là, je défends ce film parce que la musique est super…Bon, c’est un documentaire sur le sport, donc c’est un peu une niche, on va dire.

En 2014, j’ai refait aussi une musique de film avec Benjamin Rippert, un claviériste qui nous a suivis sur la formule DJ/live avec Laurent Garnier et sur un morceau à lui aussi. Là, le film s’appelle « Pilules Bleues ». C’était pour Arte et l’adaptation d’une bande dessinée… C’est l’histoire de quelqu’un qui est séropositif et qui rencontre quelqu’un qui a une vie tout à fait normale, on se rend compte que voilà…

 

Du coup, tu as l’impression de persister toujours plus dans la musique de film ?

Non, vraiment, là, en ce moment, je retravaille sur des nouvelles prods et j’ai vraiment envie de revenir avec de la nouvelle musique parce qu’il y a un retour un peu techno. Ce qui se passe en ce moment me parle musicalement.

 

J’ai été très surpris par l’album avec Abd Al Malik aussi (« Scarifications », 2015)…

Alors, c’est Laurent qui a fait la musique. Moi, j’ai travaillé sur le mixage. J’ai d’ailleurs aussi mixé le film de Malik…

 

J’allais y venir. J’ai l’impression que tu as finalement de plus en plus de crédits de production plutôt que de composition depuis 10-15 ans. On a l’impression que ça prend presque le dessus…

« L’Homme de L’Ombre », c’est ça ? (sourire) Ouais, mais justement, ça me donne la gnaque pour revenir seul, tu vois. Après, voilà, si je reviens, il faut que je revienne avec des choses qui surprennent, qui soient à la hauteur de l’attente.

 

Tu penses que tu as changé de direction depuis ?

Non non, je pense qu’on retrouvera le côté physique / énergie et le côté cérébral / mental.

 

Techniquement parlant, le matériel a-t-il influencé ta direction ? Est-ce que tu as développé des outils de prédilection ?

Alors moi, avant, j’étais totalement analogique, tout en hardware, etc. et a un moment donné, j’ai tout revendu ! Pour sortir de la zone de confort. C’est-à-dire que c’étaient des machines que je connaissais parfaitement et a un moment donné, je pense que c’est bien d’aller vers l’accident, donc se faire surprendre par un matériel qu’on ne maîtrise pas. Donc là, je suis passé tout en virtuel, et maintenant, je reviens un peu en arrière, c’est-à-dire que je trouve que peut-être un mélange des deux peut être intéressant aussi. Donc voilà. Après, les machines de prédilection, comme je te dis, je pense qu’une machine dès que tu la maîtrises et qu’elle est parfaitement acquise, une fois que tu l’as « purgée », j’ai envie de dire, il faut en changer.

 

Ah ?

Je pense ! Je pense parce qu’on peut être tenté de se répéter. Et comme je te dis, je pense que sortir des zones de confort, c’est l’intérêt de la musique. Et la machine peut te surprendre ! Donc, c’est cette synergie qui, pour moi, est créatrice, quoi.

 

Donc, du coup, maintenant, on peut s’attendre à quoi et quand ?

Écoute, là, j’étais sur la tournée avec Abd Al Malik aux machines, on a fait une trentaine de dates depuis février-mars, et ça finit dans un mois ou deux, donc l’idée, c’est de revenir en 2017 avec un nouveau live et de nouvelles productions et forcément donc, des tournées.

 

Christopher Mathieu

www.facebook.com/scanxmusic/

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