REG & THE SILENT KINGS

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Régis Lobjeois, Reg pour les intimes, est un homme aux multiples talents ! Auteur, compositeur, interprète, guitariste, et après de nombreux projets dans différents groupes, cette année marque son grand retour sur la scène azuréenne. 2018, voit donc la naissance de son premier album solo « Help Yourself ». Rencontre en toute intimité avec le sexy Reg… et ses rois silencieux.

Infatigable, tu n’as cessé de créer des projets, quelle est la genèse de celui-ci ?

Je joue de la musique depuis que je suis tout gamin, il y a eu pas mal de rencontres depuis le début de ma carrière. En 1991, un premier album avec « État d’urgence », après musique à la maison avec mon home studio. J’ai basculé sur le glam et enfin Snowhite avec des potes. A l’époque, nous avions sorti un live, un single et un live acoustique. J’ai estimé ensuite qu’il était temps à l’approche de la cinquantaine, de faire mon album solo. J’avais envie d’avancer, même si j’ai eu la chance par le passé de jouer avec d’excellents musiciens qui sont des amis, le problème d’un groupe c’est que ça peut être un frein car les membres multiplient les projets.

Combien de temps t’a-t-il fallu et comment as-tu travaillé ?

J’avais 30/40 morceaux qui traînaient dans mon ordinateur, j’ai donc fait la sélection de ce qui me plaisait le plus et je me suis dit : « je vais rentrer en studio ». Sur l’album, j’ai rajouté un morceau en cours, une fois que l’album était presque fini d’enregistrer. Il s’agit de « Out of time », que j’ai enregistré chez moi. Pour l’album, je me suis vraiment mis en stand-by, mais sinon j’ai souvent mon téléphone à portée de main pour faire des mémos vocaux, n’importe où et à n’importe quel moment ! Après, il y a des morceaux qui ont été écrit il y a 4 ou 5 ans. J’ai enregistré au Blue Star Studio, qui pour moi était le seul vrai studio Niçois avec une structure professionnelle et un vrai ingé son : Shahin Rafati.

« Help Yourself » est un album collectif, pourquoi avoir voulu travailler avec autant de grands artistes Niçois ?

J’ai notamment travaillé avec Alan Roberts, c’est d’ailleurs lui qui a écrit les paroles de « On His Way To Work », un clin d’œil aux Beatles notamment par le texte dont les paroles sont des titres de leurs chansons. Je chante également ce titre avec Alan et il a été aussi consultant sur tout le reste de l’album. Sur ce morceau-là, il y a eu aussi mon ami Sebastien Gastaldi qui fait un super solo de guitare. Et puis, au niveau des batteries, j’ai fait appel à Christian Grassart. Il y a aussi Olivier Benarroche, Calvin Rico…etc. Et pourquoi et bien tout simplement par que le meilleur veut les meilleurs !

Le graphisme de l’album me fait penser à une pochette de « Téléphone », ça fait partie de tes influences ?

Pas plus que ça, car le rock français ne m’a jamais vraiment passionné. Mais Téléphone, a fait partie des groupes que j’ai aimé, écouté et j’avais des albums, quand j’étais gamin. Par contre, l’artwork a été réalisé par mon épouse, Séverine. En fond de pochette, tu retrouves les Silents Kings, ce sont tous les grands artistes qui m’ont influencé : Freddy Mercury, les Beatles, Kiss, Cheap Trick, qui reste pour moi le plus grand groupe de pop.

Beaucoup de très beaux clips viennent enrichir ce disque, avec qui as-tu travaillé ?

Je travaille avec une société de production italienne qui s’appelle Mizuko Vidéo, ils sont très professionnels et très correct niveau tarifs. Sur « So High », je voulais l’idée d’un black and white et des plans en ping-pong avec une jolie fille, ce qui fonctionne assez bien au niveau du tempo du morceau. Côté clip, vous allez pouvoir retrouver celui de « On His Way To Work », le 1 er Novembre. Ce clip-là est une vraie prouesse technologique, mais je ne vous en dis pas plus, surprise !

On retrouve « No compromise » sur ton album, projet du disque pour l’asso « Ascepte », quels ont été les retours du projet ?

Nous avions mis le morceau en ligne sur une plateforme avec Patricia et malheureusement, nous avons eu des problèmes pour récupérer les fonds, car la plateforme depuis a fermé. Ça m’embête un peu vis-à-vis de Patricia, mais c’est un problème assez nébuleux et insoluble !

Et Cold gin dans tout ça ?

Le tribute à Kiss, avec Marc Piola, Gilles Prestini et Jean-Paul Ugo, c’est samedi 20/10 à Mougins pour l’Octoberfest pendant une heure et demi, nous jouerons juste après les Blah Blah. Nous allons ressortir les costumes et le maquillage, alors venez nombreux !

Céline Dehédin

www.facebook.com/lobjeois69/

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