RED BEANS & PEPPER SAUCE

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#NVmagZoom #SudEst

Pour les membres du groupe provenant tout droit du sud de la France, la passion est la même : du rock associé au blues. Voilà la recette du succès pour Red Beans & Pepper Sauce qui désormais, parcourt le pays entier. Fortement influencé par les années 60-70, avec des personnages comme Albert King ou Deep Purple, le groupe a su au fil des années trouver leur place et se créer une véritable identité. Accompagnés de leur chanteuse Jessyka Aké et sa voix puissante, le groupe rempli d’énergie, continue son chemin sur la route épicée du rock.

 

Comment s’est formé le groupe ?

Le groupe s’est formé il y a une dizaine d’années, sur un projet que j’ai d’abord moi-même crée avec des musiciens près de chez moi, autour de Béziers et en dix ans, l’équipe du groupe a fortement changé. C’est avant tout des musiciens qui se connaissent de la scène blues rock du sud de la France, aux alentours de Montpellier.

 

D’où vous est venue l’idée du nom de groupe « Red Beans & Pepper Sauce » ?

Il s’agit d’un clin d’œil au sud des États-Unis, à la Louisiane et à la Nouvelle-Orléans, puisque notre musique est très inspirée du blues. C’est ce genre musical qui est à la base de notre projet, mais nous y apportons quelque chose de moderne, avec d’autres influences et mélangeant d’autres styles, c’est un peu cela la sauce épicé. C’est ce que cela veut dire, dans notre musique le blues se sont les haricots et la sauce, c’est que chacun y apporte pour que cette musique, comme depuis toujours, reste en évolution constante. C’est une nouvelle version du blues rock.

 

Comment se passe le processus de création d’un album ? Comment se profile votre organisation interne dans le groupe ?

En général, j’écris les musiques des morceaux. Je les enregistre seul, j’envoie cela aux musiciens et grâce aux techniques modernes, chaque musicien dans son studio va enregistrer à nouveau les parties qui sont les siennes. Je suis également batteur, mais quand j’envoie cela à Niko Sarran, batteur du groupe, il efface ce que j’ai fait et en fait sa propre version. C’est une sorte de ping-pong grâce à internet et nous nous envoyons et nous échangeons des propositions jusqu’à ce que cela nous convienne. Nous faisons ensuite les enregistrements définitifs. C’est pareil avec Jessyka, qui chante dans le groupe. Nous échangeons des idées de mélodies que nous enregistrons sur des bandes sons que j’ai créés au début et quand nous sommes satisfaits, nous faisons la version définitive. Pour le texte, nous nous partageons le travail avec Serge Auzier qui est clavier dans le groupe.

 

Comment choisissez-vous les thèmes que vous abordez dans vos albums, qu’est-ce qui vous inspire ?

C’est très vague et très vaste. Serge a tendance à plus écrire des choses qui vont plus toucher à la vie de Jessyka, c’est une façon de faire qui vient du blues. Dans certains textes les musiciens racontent ce qui leur est arrivé auparavant. C’est très typique du blues, que ce soit pour les choses joyeuses ou tristes. Serge essaie d’écrire des textes qui collent à Jessyka et à moi. C’est ouvert à tous, cela peut être un « coup de gueule » parce que je ne suis pas content, ou que quelque chose que j’ai vu dans l’actualité qui m’a fait réagir.

 

Quelles sont vos influences musicales ?

Celle qui nous réunit tous à la base c’est le blues, mais cela nous déjà fait cinq albums, donc nous avons évolué. Celle qui nous réunit tous, c’est le blues. Sa version blues électrique, la version moderne, qui date des années 60-70 avec des héros comme Albert King. Dans le groupe, nous sommes dans une moyenne d’âge entre 40 et 50 ans. Nous avons découvert cette musique par les anglais des années 70, que ce soit Deep Purple ou encore Eric Clapton, Jimi Hendrix même si il était américain. Se sont tous des héros des années 70 qui nous ont fait découvrir le blues. Jessika par exemple, a beaucoup d’influences de la soul moderne, moi-même je suis très influencé par la musique soul, mais plus des années 60-70.

 

Quand vous regardez derrière vous, quelle rétrospective avez-vous sur le chemin parcouru ?

A la base quand j’ai créé le projet, je jouais comme beaucoup de musiciens dans les bars autour de chez moi. J’ai fait ça au départ plus pour m’amuser, pour avoir un vrai projet artistique et ne pas faire comme les autres. Le but était de jouer autour de chez moi dans les salles plutôt que dans les bars et puis finalement la sauce a pris et nous nous retrouvons à jouer de partout en France, nous jouons pas encore dans les zéniths (rire). Nous jouons dans de jolies salles, nous voyons du pays, nous faisons beaucoup de route. Je ne m’attendais pas à cela, je suis agréablement surpris et je ne veux surtout pas que ça s’arrête.

 

Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?

Je n’ai pas vraiment de mauvais souvenir, j’ai des souvenirs à nos débuts ou nous nous retrouvions à jouer dans des lieux où nous n’aurions pas dû être là. Par contre des bons moments, il y en a plein. Je ne saurais pas quoi choisir entre la fois ou nous avons a joué et il y avait vraiment beaucoup de monde, lorsque nous faisions la première partie du grand groupe Earth, Wind and Fire et nous nous sommes retrouvés à jouer devant environ 10 000 personnes. Sinon, nous avons fait de belles collaborations sur scène avec notamment Manu Lanvin, ce qui avait été très agréable. Et le meilleur reste à venir !

 

Quels sont vos projets pour cette année 2020 ?

Le groupe vient de sortir un album en septembre 2019, et nous avons eu une très belle campagne de promotion. Nous avons pas mal de dates qui sont prévues pour cet été, et nous allons du coup beaucoup tourner, faire beaucoup de concerts et aller aux quatre coins de l’hexagone. Nous allons aussi essayer de nous développer à l’étranger. Nous avons déjà été quelques fois en Suisse et en Allemagne. Nous allons essayer d’y retourner plus souvent. Pour ce qu’il s’agit de la deuxième partie de l’année, nous allons commencer à travailler sur le prochain album. 

Olivia Maldonado

Le 11/04/20 à La Grange – Saint-Jean-de-Maruéjols-et-Avéjan (30) et le 04/07/20, dans le cadre du Festival EJAM – Digne-les-bains (04).

www.redbeansandpeppersauce.com

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