OLDELAF

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Oldelaf est un artiste complet. Auteur compositeur interprète et même chroniqueur radio, c’est avec « Dimanche » son dernier album que l’artiste prouve une foi de plus son envie de surprendre. Nouvelle Vague ne pouvait pas laisser passer un tel faiseur de chansons.

 

Pourquoi avoir intitulé cet album « Dimanche » ?

 

« Dimanche » pour cette journée et ce qu’elle a d’extrême au sens où c’est la journée du champ des possibles nous sommes libres, puis très vite, nous sommes rattrapés par tout ce que nous ne pouvons faire. Je pense aussi que c’est une journée où l’on se rend compte que le temps passe. C’est l’occasion de faire le bilan. Je dis tout ça car moi cela fait un moment que je n’ai plus vécu tout ça, j’ai la chance de faire le métier dont je rêvais dans des belles conditions, et je n’ai pas la peur du lundi. Par contre, je vois très bien et j’ai vécu moi-même cette crise du Dimanche.

 

Comment caractériserais-tu en quelques mots ce nouvel album pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de l’écouter ?

 

Cet album est particulier pour moi car c’est la première fois où j’ai écrit et enregistré les chansons avant de les tester sur scène. Je voulais quelque chose qui soit à la fois pop, qui soit très chanson assumée telle quelle et donc je les ai confié à Jean-Louis Piérot qui a donné un peu les veines de l’uniformité de cet album. Je pense que les sujets de l’album sont parfois un peu graves mais ils sont traités avec de la légèreté, avec un peu d’humour dont moi j’ai besoin pour m’exprimer.

 

Personnellement, en es-tu satisfait ou regrettes-tu quelque chose ?

 

Non, ma frustration n’est pas sur la création elle-même, elle est sur le développement derrière. Le fait de dire qu’aujourd’hui je suis un artiste qui vend des disques, je suis produit, je fais des grosses scènes. Avec cette formation là, c’est quand même mon deuxième Olympia, nous avons fait le Zénith en novembre mais il n’y a pas une seule chanson qui n’est jamais passée à la radio. C’est ça que j’aimerais bien savoir. Sinon l’album  j’en suis très fier, je le défends sur scène et j’ai l’impression qu’il me ressemble donc je l’aime bien.

 

Après tant d’années de carrière, ou puises-tu encore ta motivation encore aujourd’hui ?

 

Moi je suis heureux à chaque fois que j’apprends. Par contre, mon propos dans la vie a toujours été de dire, si certains font ça, pourquoi pas moi. Donc voilà, ça m’excite beaucoup d’apprendre, mêmes si ces dans des situations parfois grotesques mais qui sont assez délicieuses parce que de la difficulté  naissent les idées. Et ça, c’est quand même vraiment cool. Puis ensuite, c’est la scène, les applaudissements et les rires. C’est une drogue dure et totale, je ne vois pas comment je pourrais m’en sortir. Je suis mal quand je joue pas pendant une semaine donc j’ai pris perpette là.

 

L’un des titres de l’album s’intitule «Je Suis Bien », est-ce vraiment le cas aujourd’hui ?

 

Pour expliquer aux gens qui ne l’ont pas encore entendue, la chanson c’est bien sur un postulat de départ. Le mec va à un rendez-vous amoureux et donc il ne fait pas attention à ce qu’il y a autour de lui. Quant à moi, à titre personnel, je pense que j’ai de la chance de vivre de mon métier, d’avoir une chouette famille et des chouettes amis, une belle situation, je savoure. J’ai beaucoup plus de chance que bien des gens. Et puis surtout, j’ai le métier que j’aime, dont je rêvé donc c’est vraiment incroyable. Je suis reconnu dans ce métier et c’est très excitant.

 

Que pouvons-nous te souhaiter de plus pour la suite ?

 

Si je peux continuer déjà à faire la même chose toute ma vie ce sera super ! Et puis, s’il fallait choisir un truc en plus, vraiment, ce serait de passer à la radio ! Que mes chansons passent à la radio c’est ça mon prochain objectif !

Matthias Fidanza

 

Le 22/04 au Pasino – Aix-En-Provence (13) et le 27/04 au Théâtre La Licorne – Cannes (06).

 

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