MINUIT

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Minuit, est un groupe à part entière. Non, il ne s’agit pas là d’un produit marketing ! Oubliez les fils et filles de… et laissez-vous envahir par leur univers sonore. Minuit a une histoire, une âme, mais qui pourrait la raconter mieux que sa voix ? Rencontre avec Simone Ringer, la plus troublante et sensuelle des chanteuses rock…

 

Comment est née cette aventure musicale entre vous 5 ?

Tout a commencé par la rencontre de Joseph et Raoul, qui se sont rencontrés dans un club parisien, tous les deux guitaristes et fans de rock. Ils faisaient une pause au niveau des tournées et ils ont eu envie de faire des morceaux ensemble. Ils ont donc commencé à composer et par la suite Raoul a rencontré Klem, le bassiste qui était dans le Sud. Raoul lui a alors proposé de monter sur Paris pour composer et pour travailler. Ils avaient aussi besoin d’une voix. A l’époque j’habitais à Bruxelles où je faisais des études d’art. J’avais proposé à Raoul de faire des essais sur quelques mélodies, je commençais à écrire et chanter pour m’amuser un peu… Du coup, Raoul m’a parlé de son projet, ça m’a plu et dans la foulée j’ai commencé à écrire des paroles et fait quelques lignes de chant. Minuit était donc né ! Tanguy, le batteur, nous a alors rejoints pour notre premier concert au Point Ephémère, car jusqu’ici nous n’avions que des programmations pour la batterie. Nous tenions à avoir un vrai batteur, c’était très important pour nous ! A partir de ce concert en novembre 2013, nous nous sommes donc concentrés à développer le groupe.

Pourquoi le nom Minuit ?

Nous voulions quelque chose de poétique, d’ouvert et nous trouvions ce nom beau. Il faisait référence au rêve, nous voulions transmettre cette poésie à travers notre nom.

 

C’est donc toi Simone qui écrit les titres du groupe ?

Oui aussi. En fait, nous composons tous les 5 et j’écris les textes.

 

Est-ce que l’héritage de tes parents t’influence ?

Je pense oui, comme n’importe quel héritage parental, mais je ne saurais pas forcément dire jusqu’ à quel point…

 

Tu peux nous parler de ton parcours musical ?

La musique a toujours été très importante pour moi, même si je faisais du graphisme. J’ai toujours adoré faire des pochettes d’albums et des affiches de concert. La musique a toujours eu une grande place dans ma vie. Il y a 5 ans, j’ai commencé à vouloir chanter. Ça a démarré juste comme ça, en reprenant quelques titres des Beatles. Quand Raoul m’a demandé d’être la voix de Minuit, j’ai donc commencé à prendre des cours et travailler ma voix.

 

Je rebondis sur ta réponse, est-ce toi qui réalisera, la pochette de votre prochain disque ?

Oui, c’est moi qui fais tous les visuels pour Minuit. J’ajoute aussi ma touche sur les vidéos clips ou encore les costumes. L’univers visuel est très important pour moi.

 

Et une idée de la date de sortie de ce premier album ?

Non, nous préférons prendre notre temps et ne pas se précipiter. Nous travaillons dessus actuellement, et nous voulons faire des choses de qualité !

 

Vous avez une tournée de prévue ?

Oui, du printemps jusqu’à fin août. Bien sûr, nous avons plus de morceaux que les 5 titres de l’EP. Nous jouons plein de nouveaux morceaux sur scène, et avec une ou deux reprises de nos influences : les Strokes, les Talking Heads, ou encore Depeche Mode.

 

Et du coup quelles sont les influences de chacun des membres du groupe ?

Pour Joseph et Raoul donc AC/DC et Jimi Hendrix. Pour moi, les Beatles. Pour Tanguy le batteur, Miles Davis et pour Klem le bassiste, Be-Funk.

 

Pour finir, quel regard as-tu sur l’industrie musicale dans un contexte général ?

Il y a les bons et les mauvais côtés. C’est incroyable tout ce que l’on peut écouter sur Internet ! Il y a malheureusement cette consommation de masse mais de l’autre c’est un formidable accès à la culture. Ce que les générations d’avant ne pouvaient absolument pas faire. C’est pour moi quelque chose d’assez merveilleux. Après, le côté pécunier, renvoie au fait qu’il est assez difficile aujourd’hui de vivre de la musique. C’est un peu le revers de la médaille. Les choses avancent doucement et malheureusement des géants comme Apple ou Deezer, se sucrent encore sur le dos des artistes. C’est une bataille qu’il va falloir mener pour changer tout ça !

 

Céline Dehédin

 

Le 09/04 à la Paloma- Nîmes (30)

 

 

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