#NVmagZoom
Les Wampas groupe de rock et de punk alternatif depuis 1983, n’a jamais cessé de se produire sur scène et de sortir des disques au gré de ses envies. Toujours aussi fou, Didier Wampas qui en ai le digne ambassadeur, s’amuse toujours autant à la manière d’un adolescent. Rencontre avec le plus déjanté des rockeurs…
Bonjour Didier. Raconte-moi l’histoire de la chanson « Patricia » ?
Ce personnage est totalement imagé, mais le prénom vient d’une vendeuse du Franprix de Pantin, où j’habitais avant. Mais, je ne pense pas qu’elle est été un jour en Allemagne de l’Est. Après cette chanson, est aussi un hommage au groupe allemand, Kraftwerk, c’est un mélange des deux, un croisement des genres.
Toujours aussi fou, mais d’où tiens-tu cette putain de joie de vivre, donne-nous la recette ?
Beh écoute, aucune recette miracle, je suis content de pouvoir faire de la musique et de faire ce que je fais. Si je peux transmettre un peu du bonheur de faire de la musique c’est cool. Nous sommes dans un monde compliqué, et si nous pouvons apporter un peu de poésie et de grain de folie alors tant mieux !
D’où-te viens cette passion pour le cyclisme dans « Baby suce ma roue » ?
Je fais du vélo depuis toujours. Bon là avec la tournée, je n’ai pas trop le temps. Mais, dès que je reviens à Sète, j’essaye d’en faire tous les jours. Le sport c’est comme les concerts ça conserve ! En plus je ne bois pas et je ne fume pas. Je suis un rockeur très sage lol.
Tu as une histoire d’amour avec la Belgique ?
Ah oui j’aime beaucoup la Belgique ! Les Flamands sont un peu moins ouvert que les Wallons, mais après c’est un pays où le rock a complètement sa place. Et cette chanson, m’a été inspirée lorsque je me baladais dans les rues de Bruxelles lors d’une précédente tournée.
Gaëtan Roussel c’est ton pote, tu penses quoi de son dernier album ?
Effectivement avec Gaëtan, on se connait depuis longtemps. Je crois que je n’ai pas écouté le dernier album des Louise Attaque, mais je respecte l’ensemble de sa carrière. Il n’a pas volé son succès car tu vois le mec, il est humble et sincère.
Encore une belle tournée qui s’annonce, tu vas encore te jeter dans la foule ?
Oh beh oui, un petit peu ! Jusqu’ici pas de casse, les gens sont gentils, ils me rattrapent et j’ai toujours eu confiance.
Bon alors quand déménages-tu à Sète (pour faire des joutes lol) ?
Beh ça y est, j’ai déménagé en juillet ! En août à la Saint Jean, j’ai donc découvert les joutes nautiques d’où le nom de l’album qui fait référence au jouteur du même nom. Tout le monde attendait le challenger Evangelisti au tournant, et visiblement personne ne voulait qu’il gagne ! Dès qu’il est arrivé, il s’est retrouvé éliminé injustement. C’était un moment tellement émouvant, que du coup j’ai décidé de donner son nom à l’album pour le venger.
Ta façon à toi de militer c’est la musique, mais tu nous prépares une chanson pour la présidentielle 2017 ?
Non pas cette fois, si ce coup-ci je peux éviter de faire la politique politicienne, c’est mieux. Le monde souffre suffisamment de démagogie et de populisme, donc si nous en tant qu’artiste, nous pouvons éviter d’en faire, ce n’est pas plus mal.
Tu te vois toujours sur scène jusqu’au bout du bout ?
Je n’en sais rien, on verra bien, je ne me projette pas aussi loin. Je vis au jour le jour. Par contre, je vois bien le renouveau de la scène musicale et la création de nouveaux festivals en 2017.
Céline Dehédin