FLIM

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>>> Thaïlandais résidant sur la Côte d’Azur après de longues années passées au Canada, Flim sort régulièrement depuis 8 ans ses productions techno sur des labels internationaux incluant le sien, Maetta. DJ marathonien, chroniqué dans les magazines spécialisés, remixé par Scan X, playlisté par les plus grands, Flim continue son ascension et nous fait partager son enthousiasme et sa détermination de partager.

Quel âge avais-tu quand tu as commencé la musique ?

J’ai commencé à 12 ans en 1994 avec un pote dans une petite ville de Thaïlande. Je viens du rock, j’étais batteur dans le groupe de mon père, puis j’ai formé un groupe moi-même à force de jammer avec mon pote. Puis je me suis mis à la musique électronique mais je ne l’ai abordée sérieusement qu’à partir de 2001 en étudiant bien la compression, l’égalisation, le séquencing, etc.

D’où vient ton nom de scène, Flim ?

Mon vrai prénom est Dittaphat mais en Thaïlande, on a tous des surnoms à cause de la longueur de nos prénoms. Mon père était photographe et j’ai d’abord été surnommé « Film » à cause de ça, mais suite à une erreur de ma prof d’anglais qui a juste mal écrit mon nom, je suis devenu Flim. Ça me plaisait plus que le précédent parce qu’on me faisait toujours des allusions au ciné. Ce n’est qu’un surnom après tout, personne ne m’appelait jamais par mon prénom, mais j’ai commencé à me présenter sous ce nouveau surnom et l’utiliser pour un peu tout – c’était le bon.

Quand as-tu commencé à sortir des morceaux ?

J’ai commencé par un remix en 2005 sur un petit label mais ce n’était vraiment pas très pro, je ne compte vraiment mes sorties qu’à partir de 2010 sur le label techno anglais Mutate To Survive, qui appartient à D.A.V.E. The Drummer et Pattrix.

Tu as créé par la suite ton propre label, Maetta, qui est toujours en pleine ascension. Quel est son but artistique ?

Oui, il a démarré en 2003 à Montréal. Je me suis dit qu’il était dur de trouver un label qui ne me fasse pas attendre pour sortir les morceaux et sur lequel je puisse préserver le contrôle artistique. Du coup, j’ai démarré le mien pour sortir mes morceaux ainsi que ceux que j’aime et ceux de mes proches. « Maetta » en thaï et sanskrit veut dire le partage, l’aide, l’empathie. Au début, il était plutôt axé sur la dissonance et les morceaux étranges mais il a perdu de cette direction depuis. Je continue toutefois à sortir des morceaux dessus. Avant, c’était deux fois par an, mais maintenant, c’est chaque mois. C’est un label pour tous du moment qu’il reflète émotion, originalité et honnêteté, mais contrairement aux apparences, il n’est pas exclusivement orienté dancefloor. J’ai beaucoup appris grâce à un artiste Canadien qui s’appelle Laf-O, c’est lui qui m’a appris à produire correctement. Il vient du breakcore et la production de ce type de morceau est plus précise que pour la techno tant il y a de variations sonores complexes.

Quels sont tes projets actuels et en cours ?

Déjà, je fais 2 morceaux par semaine dans lesquels je m’assure qu’ils soient aussi bien mixés que possible. J’aimerais tous les sortir autant que possible mais j’ai d’abord besoin qu’un gros label s’y intéresse juste pour pouvoir atteindre initialement un maximum de gens. Une fois que cela fait de lumière sur Maetta, je me ferai une joie de rendre un immense nombre de mes morceaux disponibles pour que tout le monde en profite.

Christopher Mathieu

www.facebook.com/flimsmusic

 

Le 15/11/19 au Nikaïa Live – Nice (06).

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