Avec plus de 20 ans de carrière àson actif, le quatuor hexagonal est une valeur sûre pour les mélomanes en quête de sonorités expérimentales. Un véritable son et lumière oùprojections vidéos et lumières visent àcréer un univers hypnotique. Un moment unique àvenir découvrir.
On sent beaucoup d’influences différentes dans votre musique, comment définiriez vous votre style ?
On nous pose souvent ça comme question. Ce style làne se définit pas en un mot, nous sommes influencés par la musique de films (musique cinématique), nous aimons diversifier les styles, nous faisons de la musique faisant travailler l’imaginaire : rock ambiant, electro, post rock et grande rêverie.
Comment est venue l’idée d’associer un côté esthétique et visuel à votre musique ?
Ce n’est pas une idée qui date d’hier. C’est un concept développédepuis le début. L’aspect visuel et sonore on toujours fait partie d’Ez3kiel. C’est l’identité du groupe en fin de compte. Cette ouverture, le fait d’imaginer de la musique visuelle, des visuels sonores a toujours étéle but d’Ez3kiel.
Comment s’est fait la rencontre avec Pierre Mottron, Laetitia Sheriff ou encore Pierre Bloch qui participent àl’album ?
Pierre Bloch est un vieil ami que l’on côtoie depuis un bout de temps. Ça fait longtemps que nous sommes sur des rencontres comme ça sur tous les albums. Pierre Mottron est de Tours, ça faisait longtemps qu’on le côtoyait. Nous avons appris ànous connaitre au fur et àmesure du temps, nous avions envie de l’inviter. Nous lui avons proposédes morceaux et il a posédes paroles et du chant. Laetitia, c’est une rencontre, nous lui avons envoyéun morceau, elle était super emballée. Ce sont avant tout des rencontres, nous aimons ces artistes et leur musique. Il n’y a pas de plan de carrière, ce sont des rencontres humaines.
Est ce que vous avez des titres qui n’ont pas été conservés pour l’album qui seront joués en live ?
Non, presque tout l’album « Lux » et « Lux Continuum ». L’album « Lux » contient dix titres et « Lux Continuum » quatre. Nous jouons des morceaux de ces deux albums que les gens ne connaissent pas nécessairementou ils n’ont pas pu y avoir accès. Il y a quatre titres sur le bonus dont trois que nous jouons.
Quel regard portez vous sur votre parcours depuis 20 ans ?
Nous sommes contents, nous pensons que c’est encore en devenir. Il y a encore tout àfaire, tant au niveau musical que pour tout le reste. Par rapport au relai presse, nous trouvons qu’il y a une certaine aisance àtoujours chroniquer les même personnes, àfaire de gros articles sur les mêmes groupes, des choses qui n’ont pas forcément lieu de faire tant d’étincelles cela commence un peu ànous agacer. On se rend compte que si on ne va pas aux victoires de la musique, les gens ne s’intéressent pas forcément àce qu’il y a àcôté. Nous sommes contents de remplir les salles et de faire des disques, après ça mériterait qu’il y ait plus de retentissement àcertains de nos concerts.
Quels sont vos projets pour la suite ?
Nous avons beaucoup d’idées, mais nous ne sommes pas sûr d’aboutir àtout. Il n’y a vraiment rien de fixé. Nous voudrions terminer la tournée par des éléments qui tirerait nos projets vers le haut. C’est ce que nous essayons de faire dans la mesure du possible, que ce soit pour les concerts ou pour nos disques. Notre but est d’emmener nos concepts à destination.