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Darcy s’est d’abord fait connaître en première partie de groupes comme No one is innocent, Mass hysteria ou encore Luke. Revenant aux fondamentaux du rock, DARCY sort son premier album « Tigre » dans un rugissement de colère. Groupe éclectique, au tempérament de feu, Darcy, a toujours fait la musique qu’il aime contre vents et marées, sans concession aucune… Rencontre avec Irvin, le chanteur et membre fondateur, en toute intimité…
Racontes-moi l’histoire de ce 1er album ‘Tigre’ de la création/écriture à la conception en studio ?
Ce premier album a été réalisé un peu dans la frustration et dans la douleur, car nous n’étions que deux en studio au tout début, moi-même et le batteur qui est aussi mon cousin. Nous n’avions pas d’autres musiciens, du coup lors de la composition des morceaux, je me suis mis à la guitare. Nous avons composé des rythmes très simples, qui peuvent ne se jouer qu’en batterie/ guitare, des rythmes très énervés, qui vont droit au but. Puis, nous avons essayé de trouver des musiciens pour l’enregistrement, et pour le live. J’ai donc pu me focaliser sur le chant et laissé la guitare au guitariste. Dans cet album, il y a un côté très brut de décoffrage, car l’album a été composé à quatre mains. Heureusement pour Darcy, cela n’a pas été trop compliqué de trouver des musiciens additionnels, car parmi nos connaissances et nos amis.
Qui a réalisé la pochette du disque et pourquoi ce titre ?
La pochette a été entièrement réalisée par notre bassiste, qui est aussi graphiste et dessinateur. On peut avoir l’impression que c’est une photo retouchée mais il n’en est rien, puisqu’il s’agit d’un dessin fait entièrement à main levée. Le nom de l’album, c’est un peu comme le nom de notre groupe. « Darcy » est venu sur un coup de tête, car nous ne voulions pas donner de signification. Nous avons pris ce prénom, un peu au hasard car il nous plaisait, tout simplement. Quant au nom de l’album, nous aimons la symbolique associé au tigre : la puissance, la colère, la force, l’énergie… proche de notre musique.
De vos expériences de première partie, laquelle t’a le plus marqué et avec qui ?
Je dirais que celle qui m’a le plus marqué, c’est une première partie de Luke, à Lyon dans la salle du Ninkasi. Car, nous considérons, que sur toutes les premières parties que nous avons faites, il s’agit sans doute du meilleur concert de notre histoire. Le public était très attentif à notre musique, et Dieu sait que c’est loin d’être évident. La première partie de No One is Innocent était aussi mémorable, car le groupe a été adorable avec nous, ils nous ont pris sous leur aile tant et si bien que la collaboration s’est faite au-delà du live, autour de « La Marine », cette chanson sortie au moment des présidentielles.
Comment avez-vous travaillé avec votre label Verycords ?
Le label est venu nous trouver tout simplement. Nous avons toujours travaillé dans l’esprit « Do It Yourself ». Nous avons sorti un clip que nous avons tourné à l’opéra de Rennes et Romain Turgel, le patron de Veryshow est venu nous voir suite à ce clip. Ils nous alors proposé un rendez-vous sur Paris.
Quel est le dernier concert que tu as fait ?
Je vais surtout voir des concerts de groupe locaux, je vais surtout dans les cafés concerts à Rennes. Il y a un tissu culturel et associatif assez important, ce qui donne l’occasion d’assister à pas mal de manifestations. Les bars sont de plus en plus ouverts à faire de gros concerts. Nous avons une scène punk/ rock, très active, environ 3 à 4 concerts différents par semaine.
Qu’y a-t- il dans ton mp3 en ce moment ?
Tu vas être surprise, car, étonnamment je n’écoute pas beaucoup de Rock. J’écoute beaucoup de Rap et notamment l’album de Keny Arkana, du Reggae aussi, bref j’ai des influences assez diverses.
Pour finir notre entrevue, quel message adresserais-tu au public qui vous soutient ?
De rester passionné je dirais ! Et, de vivre le concert comme un spectacle vivant et non pas un moment de consommation de loisirs.
Céline Dehédin