ALOÏSE SAUVAGE 

0
18

Contrariée par le Covid-19 lors de la sortie de son 1er album, Aloïse Sauvage défend aujourd’hui son 2ème projet. Intitulé “Sauvage”, il se veut beaucoup plus direct et représentatif de l’énergie de la jeune artiste. Rencontre avec une femme débordante de vie et de talent. 

Première question, comment vas-tu ?  

Je vais très bien, je suis extrêmement heureuse et fier de cette sortie d’album mais aussi de d’effectuer cette nouvelle tournée, puisque je n’avais malheureusement pas eu l’occasion avec le premier album. Je suis d’autant plus comblée par les retours qui sont excellents et cette dynamique qui est bonne avec ce groupe où l’on avance super bien ensemble. Je pense être beaucoup plus sereine qu’auparavant.  

Pour ceux et celles qui ne te connaissent peut-être toujours pas, comment pourrais-tu te décrire ?  

Avant tout, je suis principalement chanteuse et comédienne. J’écris et je compose mes projets musicaux moi-même de A à Z, mais je peux aussi co-composer avec des artistes qui me plaisent. J’ai également pu jouer dans quelques films. J’ai un bagage assez conséquent dans le domaine artistique, puisque j’ai été danseuse et circassienne pendant plusieurs années. Tout ceci nourrit mes prestations sur scène. 

Quelles sont tes principales sources d’inspiration artistiques ?  

En toute honnêteté, je n’ai pas de véritable modèle ou de référence. Je ne m’appuie sur aucun auteur, je m’inspire surtout de ma propre vie, ce qui peut paraître banal mais qui est pourtant vrai. Ensuite, avec tout ce que j’ai pu acquérir au cours des années de spectacles, cela me permet aujourd’hui de me projeter beaucoup plus facilement dans mes projets, d’innover, de gagner en imagination mais aussi et surtout cela me facilite la tâche lorsque je mets tout ça en scène. Actuellement, mon imaginaire est tellement nourri par ce que je vois et ce que j’ai pu voir dans mon quotidien, que j’ai énormément de choses à partager avec le public. Après bien sûr, il y a des figures artistiques que j’admire comme Billie Ellish ou encore Stromae qui possèdent véritablement un univers musical, esthétique et surtout vestimentaire et qui performent sur scène. C’est ce qui priment par-dessus tout selon moi. Cela va beaucoup plus loin que la musique, c’est la manière dont-on véhicule un message ou une idée sur scène, qui a largement une plus grande valeur d’après moi. 

Quelles sont également tes inspirations autour des thématiques que tu abordes ?Premièrement, je parle principalement d’amour sous toutes ses formes. Je parle de l’amour de soi, surtout dans ce nouvel album qui est le fil rouge avec la renaissance, la métamorphose et de la redécouverte ou bien même la découverte de la reconsidération de soi-même dans la majorité des titres. Ensuite, je parle de l’amour collectif, des gens qui nous entourent et qui nous en apportent tous les jours. Enfin de l’amour au singulier, de la femme que j’aime et qui m’inspire. 

Comment expliques-tu ce décalage des rythmiques plus solaires dans l’album “Dévorantes” que dans ce projet-ci ? 

Je ne pense pas que ce soit diamétralement opposé. Je pense que c’est surtout un album éclectique, qui comprend quatorze chansons qui sont toutes uniques et par conséquent très différentes. Chaque titre est vraiment poussé dans ses idées. Néanmoins, j’aborde quand même la mélancolie, la tristesse ou encore le consentement comme dans “Crop Top” avec des rythmiques un peu plus solaires. Dans “Sauvage”, il y a peut-être une mélancolie et de colère positive plus assumée, ce qui se ressent sûrement, mélodiquement, mais qui est autant rempli d’espoir. J’ai accordé beaucoup plus de temps à “Sauvage” qu’à “Dévorantes”, avec un choix minutieux des mots que j’emploie mais aussi dans la façon dont je les pose.  

Pourquoi justement le titre “Sauvage” ?  

Pour moi c’était une évidence. Avant tout c’est mon nom de famille, mais en plus aujourd’hui de scène. Je l’enfile désormais au sens propre. Je suis réellement “une sauvage”. Aujourd’hui je m’assume plus, c’est un nom commun qui demande de la niaque pour le porter. Il n’y a que cet album qui pouvait s’appeler ainsi puisqu’il traite de la renaissance que j’ai vécue sur le plan professionnel et artistique. C’est un second premier album, qui livre un message d’espoir et qui montre que tout est possible lorsqu’on se donne les moyens. Il est plus rap et il y a beaucoup plus de tensions. Je voue une admiration dévorante pour le rap, je n’écoute pratiquement que ça, mais je ne considère pas ma musique comme du rap, c’est de la pop/rap, trash, il y en a pour tous les goûts. 

Le morceau “Focus” se veut être égo-trip, est-ce que ça fait du bien ?  

Oui ça fait beaucoup de bien. (Rires) Le personnage cliché et poussé à l’extrême ça aide quand même à reprendre confiance de soi. C’est un jeu où l’on s’éclate mais qui permet réellement de s’endurcir. Cela m’a vraiment amusé de faire ce morceau. 

As-tu un morceau favori dans l’album ?  

Alors je les aime vraiment tous, car comme je l’ai dit ils sont uniques. Ça dépend de mon mood du moment, mais aujourd’hui je pense que c’est “Joli danger” (rires). 

L’album ne comporte aucun featuring, est-ce un choix volontaire de ta part ? 

Oui c’est vraiment un souhait que j’ai. J’adore les collaborations, mais cela ne s’est pas fait. J’ai eu besoin de me retrouver, moi, toute seule en studio. “Sauvage”, c’est ma carte de visite. Ainsi, tout le monde sait qui je suis et ce que je peux proposer. 

Est-ce qu’il y a une patte Sauvage sur scène ? 

Oui complètement ! Je pense que les shows dégagent une vraie énergie reconnaissable. Je danse et je distille aussi, selon les espaces, quelques chorégraphies liées au cirque. Ce sont des choses que j’ai pu développer lors de mon cursus que j’ai évoqué précedemment. 

Quels sont tes projets pour la suite en général ?  

Faire vivre cet album durant la grosse tournée 2023, pour rencontrer les gens qui me motivent. Ensuite, élaborer des titres en collaboration bien évidemment. Après en-dehors de la musique, comme je suis passionnée par le cinéma je compte aussi m’y investir à fond ! Actuellement, je joue dans le long métrage “La Syndicaliste” avec Marina Foïs, sorti très récemment. 

Maxime Martinez 

Le 17/03/2023 au Stockfish – Nice (06). 

www.aloisesauvage.shop

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici