JACQUES COLIN : On a tué John Lennon – New York, 8 Décembre 1980

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(Le Castor Astral)

#NVmagLivre

Fans des sixties, jeunes révoltés, curieux d’en apprendre plus sur Monsieur Beatles ou amateurs de destinées hors du commun, ce livre est fait pour vous. L’accroche est toute trouvée, et tellement efficace : « Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? » – « Oui, je viens de tirer sur John Lennon. » Les cinq coups de feu de Mark David Chapman viennent de crever la bulle illusoire de milliers de fans, rockeurs, hippies, yippies. Chapman, entre folie et clairvoyance, signe la fin d’une époque optimiste à l’excès, l’effondrement des pensées Peace & Love et le retour à une réalité ayant un goût de cuite mal passée. Au fil des pages, le portrait d’un Beatles tourmenté est peint, tantôt perdu en gourou ridicule, tantôt avant-gardiste et artiste de talent. Les vies des deux individus, meurtrier et victime aux destins irrémédiablement liés, sont misent en parallèles, décortiquées, de leurs naissances à leur première et dernière rencontre, en passant par leurs histoires d’amour et remises en question. Étrangement, leurs destins sont semblables sur beaucoup de points ; seulement, l’un a réussi, l’autre échoué. Un hasard tragique ou le plan machiavélique d’un fou jaloux, le meurtre de John Lennon résonne dans les esprits comme un tournant dans les pensées. Au rythme de vernissages, de soirées arrosées, d’expériences artistiques, d’années de gloire et de débauche, de rencontres anecdotiques, d’éducation ratée, de prison, de remords, d’éclat de génie et de manipulation, nous apprenons à connaître deux hommes que tout oppose, et que tout le monde connaît. Si Yoko Ono sauva John de ses propres démons, Mark succomba aux siens, scellant ainsi la fin d’une époque psychédélique, que Jacques Colin décrit avec sagesse et recul, paix et amour.

Enola Chagny

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