Du rock abrasif, vintage, fracassant. Voilà ce qu’on peut dire sur Hanni El Khatib. Le Californien déchaine les foules depuis la sortie de son second album en mai dernier « Head in the Dirt ». Certains l’accusent d’avoir sacrifié son âme de rockeur, pour tomber dans la pop, mais il n’en est rien ! La recette fonctionne plus que jamais, du rock garage à la sauce Black Keys. Car oui, Hanni s’est bien entouré sur ce nouvel opus en faisant appel à Dan Auerbach, guitariste et chanteur du groupe américain. Partis ensemble enregistrer dans un studio de Nashville, pour sublimer des notes plus blues et des riff bruts de décoffrage. Le chanteur ne compose désormais plus en solitaire, entouré d’un groupe complet, il avoue avoir pensé ses chansons en fonction de la scène. Et c’est bien là que tout le talent se révèle. Tatoué, le cheveux savamment coiffé et gominé, HEK (pour les intimes) plait. Quant au concert, ce serait vraiment trop bête de s’en priver.
Aurélie Mignone
Le 16/11 à l ‘Espace Julien – Marseille (13).
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