Le 07/04/22 à l’Espace des Arts – Pradet (13).
Ce soir dans notre belle région du Var, le printemps, a du mal à s’installer…
Dans le hall d’entrée, on pouvait trouver le stand de l’association “L’Aléas”. Son but a pour effet de réduire les dommages lors des soirées. “Plus Belle La Nuit” nous a scotché avec des autocollants hyper fun et cool. Leurs messages : “Déshabillé ou pas, on tripote pas”,”la meilleure défense, c’est le préservatif” entre autres sont distribués gratuitement… Aller, hop, hop, on en colle partout, soyons folles et fous. La première partie était assurée par un gardien de la paix aux dreadlocks et au sourire très communicateur. C’est lui qui nous donne le smile, et ce bien avant sa chanson “Avec Elle”. Son magnifique titre ” Road Of Jah” rassemble et unit les peuples autour de l’amour universel.
Puis arrive un très grand groupe, qui depuis 1964, régale le public du monde entier de ce son hyper rythmé qu’est le Ska. The Skatalites, après de grandes villes comme Londres et Dublin, sont là, dans notre France à nous. Ils nous ont fait danser, bouger sur les vibrations de leurs plus gros titres. Tout était parfait musicalement. Les artistes présents nous ont beaucoup donné. La salle est très chaleureuse avec une bonne acoustique. Voilà un compte-rendu de concert bien classique. Il n’y avait pas de violons, cela dit ce soir. Allez hop…On va jumper et on va kiffer !
Prenez place, avec vos yeux, sur une portée de gens heureux présents à “l’Espace des Arts”. Parmi eux, on ne pouvait que constater la diversité et le mélange des uns et des autres. Sur un pas bancal (dû à un coup de genou, pas un coup à boire), j’ai pu voir cette femme assise avec sa béquille devant la scène se mouvoir la moitié du corps au tempo des percussions. J’ai pris en vidéo, cet homme blanc aux cheveux longs se tenant derrière son fauteuil roulant, et qui juste à la force de ses bras arrivait à se dandiner et à faire voler ses cheveux tel un métalleux. Cheminant entre les gens, j’ai pu photographier un homme qui manipulait des sortes de boomerangs tels une majorette ou un jongleur. Je ne connais pas le nom de ces deux objets en bois dans ses mains, mais c’était extraordinaire tous ces mouvements en rythme. Il avait les yeux fermés et se laissait aller. Parmi ce monde, des t-shirts reggae, rock, courts, longs, mouillés, portés par des femmes, hommes et enfants, de toutes les couleurs (les textiles et les humains). Quelque chose arrive à réunir les différences. Elle permet à tous de vivre des situations exceptionnelles. Elle nous donne le pouvoir de nous tenir debout malgré nos difficultés. Public, artistes, staff, et même la presse ne sont épargnés d’un handicap passager ou constant. Pour la musique, nous étions tous là au Pradet avec ou sans nos pieds, car elle n’a besoin que de nos cœurs. Nous sommes le pouvoir et en toi se cache la paix intérieure.
Je souhaite ajouter à cet article des “Bonnes Ondes” pour nos amis Cam Masamba et Naaman. Prenez le temps qu’il faut pour prendre soin de vous.
Valérie Loy