Le New Jazz Festival touche à sa fin. Le Théâtre Lino Ventura lui prête encore une fois sa scène et accueille cette fois-ci deux jolies chanteuses aux univers musicales bien distincts. L’univers de Riff Cohen est hors du commun, décalé et très intéressant. Sa musique est inspirée par la variété orientale, le rock et la chanson française, tout en y entendant des rythmes gnaouas, des psaumes bibliques et des comptines enfantines. Ses textes sont interprétés en français, en nubien et en hébreu. Son univers est teinté de naïveté, d’humour enfantin et charmant. La chanteuse est née à Tel Aviv mais son premier album s’appelle « A Paris ». Sur scène, Riff Cohen nous a présenté avec beaucoup d’énergie certains de ses titres les plus amusants et dansants, ainsi que quelques douces ballades qui ont plongé le public dans une ambiance magique et forte en émotions. Elle n’a pas oublié de féliciter cette partie de sa famille qui habite à Nice et a repris « Bambino » de Dalida (la chanteuse préférée de sa grande mère, présente dans la salle). Charmante, souriante et haute en couleurs, Riff Cohen a enchanté le public et lui a donné de la bonne humeur. Place à la tout aussi charmante chanteuse cap-verdienne Mayra Andrade qui mêle la pop et la musique contemporaine aux rythmes cap-verdiens. Ses mélodies sont douces, légères et envoûtantes. Ses paroles sont chantées en français, en anglais, en créole et en portugais. Sa voix est belle, sensuelle et agréable. Ainsi, en montant sur la scène du TLV de Nice, Mayra Andrade a vite plongé le public dans une ambiance intimiste, chaude, pleine de tendresse et d’allégresse, qui ne pouvait qu’émerveiller les spectateurs. Elle nous a présenté son tout nouveau groupe et son tout nouveau CD, ne manquant pas d’expliquer les messages de chacune de ses chansons. La soirée s’est terminée toute en douceur mais le froid dehors nous a vite sorti de ce voyage musical aux rythmes chauds. Le précieux souvenir de ces deux concerts, pourtant, va demeurer longtemps…