PINK MARTINI, le 11/05 à l’Anthéa – Antibes (06)

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Le nouveau lieu culturel d’Antibes, l’Anthéa a pris des allures de music-hall samedi dernier. Pour un concert et pas n’importe lequel : le dernier de la tournée des Pink Martini, salué par une longue standing ovation à la fin.

Sur le papier : « 1969 » un nouvel album, sur lequel les musiciens de Portland ont invité Saori Yuki, l’Edith Piaf japonaise, véritable légende féminine au pays du soleil levant. Un recueil de chansons en français, anglais, japonais de l’année éponyme passé à la moulinette Pink Martini. C’est à dire ce savant mélange de jazz, bossa nova, oscillant entre l’orchestre de danse cubaine des années 30, la fanfare de batucada brésilienne et l’ambiance d’un film noir.

Dans la réalité, non pas douze mais dix musiciens, une China Forbes des plus sensuelles, la voix toujours aussi grave et chaude, le public est immédiatement transporté, emmené par les mélodies et le charisme de tous.

Les Pink Martini invitent à l’évasion, à l’oubli de soi et des tracas, ouvrent même un « dancefloor » derrière eux pour que chacun puisse venir exprimer tous ses talents ou profiter de l’instant avec eux.

China Forbes réussit une fois de plus un véritable tour de maître, chantant en croate, en grec, en japonais, en allemand, en anglais, en français, revisitant de vieux morceaux du groupe (beaucoup de l’album « Hang on little tomato ») et rendant un hommage à Georges Moustaki, que sa maman affectionnait et qui a offert « Ma solitude » au groupe. Un moment privilégié, où la chanteuse s’accompagne simplement à la guitare. Une parenthèse inattendue où le temps s’est arrêté samedi soir. On aurait bien consommé du Pink Martini sans modération finalement…

Aurélie Mignone

 

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