ONE MILLION FACES/THOMAS GALLIANO/FRANK WOESTE, le 18/12/16 au Jammin’ Juan – Juan-les-Pins (06)

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Une longue soirée de musique dans la belle et confortable salle aux fauteuils bleus du palais des congrès de Juan-les-Pins. Plus de trois heures de concert pour cette dernière soirée de Jammin’ Juan, à la découverte des jeunes talents du jazz. Trois sets de facture très différentes. Commençons par les histoires en musique du trio One Million Faces/Milap. David Amar, saxophone, machines et voix; Davy Sur, percussions et voix et le flûtiste, chanteur indien Rishab Prasanna nous ont fait voyager dans leur univers électro acoustique, philosophique. Scansions rythmées. Udu, bansuri, soprano, attention au départ !

Second set, le quartet du batteur Thomas Galliano. A ses côtés, le contrebassiste Pierre Marcus qui arborait un bonnet de laine grise, pourtant la salle était bien chauffée, le saxophoniste qui monte Baptiste Herbin et le pianiste Karin Blal. Au programme un jazz très classique, mené par un Baptiste Herbin qui connaît son Parker et son Coltrane par cœur et le batteur leader qui donne l’étrange impression d’être en solo permanent. Derrière Pierre Marcus de retour dans a région et dont c’est l’anniversaire, semble très à l’aise sur cette grande scène. Pour clôturer cette soirée, le quartet de Frank Woeste. Le jeune pianiste allemand, vivant à Paris, a joué une grande partie de son dernier (et excellent) album “Pocket Rhapsody”. Un quartet sans basse, celle–ci étant jouée au clavier par Julien Carton, non loin du guitariste Romain Pillon, un jeu discret mais très efficace et le batteur à la frappe puissante et mélodieuse, Stéphane Galland qui a la particularité de jouer avec six ou sept cymbales et… deux caisses claires. On bouclait la boucle avec la première partie, car l’album, comme son set, est présenté comme un carnet de voyage, impressions de ses tournées. Du grand art, un musicien et compositeur que très bientôt on ne présentera plus seulement comme le pianiste d’Ibrahim Maalouf mais simplement comme Frank Woeste. Une première édition de Jammin’ Juan qui fait déjà espérer la deuxième.

 

Jacques Lerognon

#NVmagLiveReport

1 COMMENTAIRE

  1. Faites un effort, parlez nous de musique et donnez à vos mots la poésie que les oreilles absentes n’ont pas été dans la mesure de saisir, au lieu de la couleur du bonnet d’un contrebassiste ou du nombre de cymbales du batteur, Lerognon n’est définitivement pas un journaliste de jazz, tout juste fait il faiblement l’illusion.

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