OMAR SOSA, le 06/02 à la salle Grappelli – Nice (06)

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La salle Grappelli fleurait encore bon l’encens dispensé par le mystique Omar pendant le sound check quand les azuréens du Jalla Trio commencèrent leur set. Piano, saxos et percussions. Des compositions personnelles et originales empreintes de rythme et de poésie.

Puis vient l’heure du Cuarteto Afrocubano. Omar Sosa, vêtu de blanc, s’installe entre un Steinway, un Fender Rhodes, un Korg et un vieux Moog analogique. Le bassiste, Childo Thomas a un physique imposant, sa 5 cordes semble toute petite, mais quel toucher, quel groove. Le batteur Marque Gilmore, véritablement impressionnant, distille une frappe, cocktail de la fougue de Keith Moon, du chaloupé de Michael Shrieve (Santana), de la précision et de la délicatesse (aux balais) d’André Ceccarelli. Leandro Saint-Hill, saxos, flute et percussions fut le plus cubain, musicalement, de la soirée. Délicat mélange d’harmonie du jazz, de l’exubérance des rythmes afro-cubains, d’une énergie revigorante et d’une spiritualité émouvante.

Enthousiasmant!

 

Jacques Lerognon

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