Ni le funk catchy de Charles Pasi, ni la northern soul rockabilly de James Hunter ni même la tête d’affiche Maceo Parker n’auront réussi à réveiller le statique public monégasque trop poli, à l’exception d’une standing ovation aussi surprenante que tardive à la dernière minute du dernier morceau… Maceo, donc, toujours aussi virtuose du saxophone, reprenant aussi avec son groupe des classiques de Ray Charles, Lyn Collins, Ben E. King ou James Brown, brillant, mais clôturant la soirée derrière un James Hunter survolté, à la guitare mixée trop forte et légèrement désaccordée, ajoutant une légère fibre punk ici et là, pas du tout raccord avec les peintures michelangelesques du plafond de l’Opera Garnier et les quelques manteaux de vison aperçus dans le public, et c’est bien ça qui est bon.