Marsatac Jour 1:
Husbands: raté suite à l’organisation à la marseillaise qui te fait aller chercher les accreds à plusieurs pâtés de maison de la salle / Tricky: bourré, charismatique, entertainer dans l’âme, en fait des caisses genre c’est un guedin, ferait mieux d’embaucher de bons zicos s’il veut faire de l’impro qui fonctionne, très sympa quand même mais surfe sur sa notoriété / Nevchehirlian: slam théâtral façon Jacques Brel sur fond de rock indé, sauf que voilà: il était finalement plus intéressant de débattre du talent de Tricky à l’extérieur de la salle avec un futur légionnaire / Black Angels: torture psyché-indie-rock lancinante genre Velvet Underground revisité par Primal Scream, visuels magnifiques sans lesquels la salle aurait probablement perdu les 3/4 de son public, envies de meurtres sur les 30 dernières minutes interminables / Fauve: public féminin hystérique façon Bruelmania, slammer hyperactif qui arpente la scène non-stop et m’a fait perdre 3kg rien qu’à le regarder faire, instrumentaux sympatoches, textes juvéniles qui se veulent profonds et rebelles à la Damien Saez mais en mieux et en plus humbles, avenir prometteur à la puberté / Rentré dans le 06 vers 5h du mat, Redbull Blue, biscuits hors de prix de station d’autoroute, péages exorbitants, ça y est, je me mets à slammer malgré moi.
Marsatac Jour 3:
Dissonant Nation: punk-rock sans prétention bougrement rodé et efficace / Andromakers: toujours plus électroniques et surprenamment prêtes à envoyer le pâté sans concession ! / Gramme: bof / Nasser: bouillie-dance inécoutable / Stubborn Heart: trip hop sympa un chouïa influencé James Blake / Day One, mais malheureusement pas trop à sa place à ce créneau / Bonobo et son groupe: pros et réjouissants, comme prévu ! / Squarepusher: au firmament ! Alliant ses talents de bassiste émérite et de programmeur drill’n’bass hors-pair comme personne (clou incontesté de la soirée) / Zombie Zombie: impro n’importe quoi, comme d’hab, à base de synthés analogiques qui font piou-piou et deux batteurs pas super synchro, mais les hipsters en raffolent toujours autant / Lindstrøm: pas mal déçu car il ne conserve aucune facette de son côté introspectif et a préféré faire danser happy (et c’est son droit) / Busy P: Mix Ed Banger sans surprises tendance rétrospective nostalgique. Grands regrets d’avoir loupé car je n’ai pas le don d’ubiquité: JC Satan et Breton (mais à en entendre les retours, c’était surement très bien).