Le 13/11/2024 à Paloma – Nîmes (30).
Obscure. Telle est la scène avant l’arrivée de Luther. Seule source de lumière : les écrans de téléphones qui s’allument frénétiquement un à un, le public trépigne d’impatience en attendant l’artiste. Les premiers accords retentissent, la foule hurle de joie, la voix de Luther est là. Quelques secondes plus tard, il apparaît sous un projecteur, debout sur un piédestal. Comme un corbeau perché, tout habillé de noir, une capuche a fourrure sur les épaules et une cagoule dissimulant son visage. Là, le public explose, peu importe le son qui passe, tout est récité, au mot près.
Luther n’est pas seul sur scène, accompagné par les centaines de jeunes venus pour lui. Le concert se fait en une heure. Les quelques fois où il descend de son perchoir, c’est pour aller au contact de son public, et semer un chaos ambiant (et consenti). À base de pogo et de mur de la mort. Fait étonnant, il aura fallu attendre une demi-heure pour entendre les morceaux du dernier projet.
Yohan Lopez