C’est avec Jérôme Regard à la basse et Donald Kontamanou, son trio français que Laurent de Wilde s’est présenté sur la scène du Cedac. Un concert qui commençait de la plus belle des façons avec le “Prelude To A Kiss” de Duke Ellington. Entre chaque morceau ou presque, De Wilde narrait, toujours avec beaucoup d’humour, une petite anecdote, sur le jazz, le morceau lui-même ou bien encore sur le piano ou les voyages en train. Humour que l’on retrouvait dans son jeu, il va jusqu’à jouer directement sur les cordes du piano faisant lentement le tour du cadre tout en jetant un regard malicieux à ses musiciens ou bien encore, il dépose un gros morceau de Patafix® sur les cordes de son clavier pour le transformer en balafon et interpréter une composition du sénégalais Souleymane Mbodj. Mais il a également joué ses propres compositions, du récent “Over The Cloud” ou quelques-unes plus anciennes. C’est un véritable trio que l’on a entendu, ses musiciens ne l’accompagnent qu’en voyage, dit il, sur scène, ils jouent ensemble. La complicité, l’estime et le plaisir de jouer, s’entendaient dans chacune des notes de l’un d’eux.