JAZZ SOUS LES BIGARADIERS: Jazz pour les papilles

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#NVmagLiveReport

Le 16/11/19 à La Coupole –La Gaude (06)

Pour ces 23e rencontres, Jazz sous les bigaradiers inaugure une nouvelle formule.
Une journée jazz non-stop de 10h à minuit.
9h45, le ciel est presque uniformément bleu, le soleil brille, il reste encore quelques places sur le parking de la Coupole et déjà quelques personnes rejoignent le premier étage du bâtiment pour déguster un petit café (avec viennoiseries, s’il vous plait) avant d’écouter le premier groupe du jour au cabaret Jazz, le bien nommé Café de l’Est. Un trio de jazz swing-manouche pour nous mettre en train. Des thèmes classiques à la Grappelli, revisités pour la circonstance. La contrebasse de Philippe Brassoud ronronne comme un chat près d’un feu. Jean-Marc Fauchier à la guitare et Patrick Singery à l’harmonica se défient amicalement à coup de solos virtuoses et endiablés. De la musique qui met en joie.
11h, c’est l’heure d’une expérience inédite. Sur la scène de la Coupole, côté cour, deux cuisiniers Pierre Belleudy & Robert Larini préparent un plat, spécialement conçu pour le festival. Côté jardin, le groupe Chic to Chick improvise sur la musique de Chick Cora et sur les gestes des deux cuistots que l’on peut observer sur le grand écran derrière eux.
Le potiron veloute tranquillement alors que les pérugines grésillent dans les poêles. Le peu de fumée ne déclenche pas les alarmes de la salle, les quatre musiciens peuvent donc en toute quiétude distiller leur jazz sophistiqué mais extrêmement prenant. Le batteur/leader Arnoise ira même jusqu’à faire quelques percussions sur les casseroles et autre faitouts comme une réponse au mixeur qui un peu avant a fait un duo avec la basse de Jean-Marc Jaffet sous l’œil impassible de Fred D’Oelsnitz et celui plus circonspect du saxophoniste Dominique Bonarrigo. La musique s’arrête, le plat est prêt, velouté de courges aux pérugines et cerfeuil. Quelques discours et nous pourrons le déguster!
Tout comme la musique, le repas est offert par la mairie de La Gaude. Outre ce délicieux velouté et quelques chips de socca, on a pu se régaler d’une assiette de daube-raviolis (sans tomate of course !). Une belle affluence puisqu’il a été servi près de 200 parts me dira-t-on un peu plus tard. Et pendant nos agapes, la musique continue, celle du duo Belem, Louis Bariohay et Pierre Audran. Deux guitares au soleil. Maîtres du swing en toute simplicité. Les doigts courent le long du manche et l’on voit de ci, de là quelques personnes remuer, qui les pieds, qui les fesses ou bien tout le corps, verre et assiette en main. Arnoise va chercher sa caisse claire pour accompagner, le temps d’un morceau, les deux six-cordes. Ne nous arrêtons pas en si bon chemin, après ce bon repas, un café est prévu et le jazz continue. Retour au cabaret Jazz.
Marjorie Martinez va faire un tour dans son répertoire, accompagnée par son mari le saxophone Jay Metcalf. Elle chante du blues, du folk sur les rythmes de sa guitare. Des chansons d’amour, toujours, dont une en français, c’est rare, J’ai deux amours…De temps à autre, Michel Seyrat, poète, fidèle ami de la compagnie So What, lit un texte, poème ou pas, Hugo, Rostand mais aussi des rimes provençales qui chantent presque toutes seules.
L’après-midi est bien avancée, le public se disperse doucement, certains, les chanceux qui ont réservé, reviendront pour le concert du soir. Pour l’heure c’est le moment des balances (soundcheck en nissart).
Pause. (A suivre)

Jacques Lerognon

à l’heure du café

cafe d l est

ph brassoud

coffee time

cafe d l est 2

jazz culinaire

2 chefs et un batteur

deux chefs

dominique Bonarrigo

dominique mixeur

double jean-marc

fred et dom

délices gaudois en musique
daube raviolis

courge perugine

crem de potiron 1

louis

belem
belhem in trio

Dans l’après-midi
michel seyrat

jay et marjorie

marjorie duo

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