#NVmagLiveReport
Chaque festival a une âme, parfois il faut mieux passer son chemin mais pour d’autres, le partage est sa vraie valeur. Jazz à Juan fait partie de cette dernière catégorie, loin, et c’est surprenant, du Bling Bling, du paraître ; son histoire en atteste. Jazz à juan ne court après rien si ce n’est derrière la recherche du bonheur pour son public. Dans la pinède, où tout respire la quiétude, que c’est agréable d’entrer dans son écrin. Après une grosse bouffée de plaisir et de relaxation, et cela fait du bien, la programmation du soir était alléchante. Macy Gray et son timbre de voix si personnel ouvrirent la fête. Dans un registre soul, la diva fut merveilleuse, en totale communion avec son public qui dansait dans les gradins. Nous eûmes un mix des chansons de son dernier album et des emblématiques avant de terminer sur un sublime « My Way », chanson de circonstance. La nuit était tombée pour accueillir celui qui me surprend à chaque fois que je le vois : Gregory Porter. Quelle voix, quelle présence ! Avec son physique imposant, il gravit sur les pointes des pieds les marches qui le conduisent au temple des grands Jazzmen à juste 45 ans. Deux très grands concerts devant une pinède remplie et une assistance radieuse.
Ce soir, Sting mais c’est Sold Out depuis longtemps. Vendredi et samedi, les soirées seront belles, généreuses comme je les aime. Je vous laisse aller découvrir les artistes ; ce sera grandiose.
Jluc Thibault